S'il est une chose qui m'étonne à chaque nouvelle itération de Dragon Quest, c'est bien le laps de temps incroyablement long entre la sortie du titre en question et l'épisode précédent.
Rien ne semble justifier un temps de développement allant jusqu'à 5 ans.
La direction artistique, aussi splendide et maîtrisée soit-elle, n'a rien d'incroyable. Le monde n'est que semi-ouvert, les monstres sont - pour la plupart - recyclés, et les musiques souvent pénibles. Le constat semble catastrophique et ce n'est surement pas avec son système de combat quasiment inchangé depuis 1986 que ce Dragon Quest XI séduira les plus insensibles à la licence.
En somme, rien d'extraordinaire dans cet épisode.
On reproche à Pokémon de ne jamais changer sa formule, mais à mes yeux la recette des DQ est bien plus limitée. Si la série a définie les règles du genre, elle n'a jamais cherché à les révolutionner. Pokémon a au moins l'excuse de vouloir cibler une nouvelle génération de joueurs à chaque épisode.
Malgré tout, s'il s'agit là de votre premier DQ, vous passerez un super moment. Dragon Quest XI est en effet l'épisode le plus abouti de la licence, et est terriblement efficace mais, à part ses graphismes HD, il ne propose rien de neuf. L’intérêt d'une suite, à mes yeux, n'est pas de faire mieux que l'épisode précédent, mais de proposer une expérience nouvelle.