1 ouais. Parce que Drakengard est tout simplement ABOMINABLE.
Je ne suis pas un kéké qui crache sur un jeu parce qu'il est laid mais c'est là c'est juste pas possible. C'est vraiment dégueulasse, on se croirait presque sur N64. Seules les animations des personnages sont décentes. Mais ça à la limite c'est pas foncièrement grave, et si le gameplay vaut le coup alors je peux aisément faire l'impasse sur l'aspect technique d'un jeu.
Mais justement, la jouabilité de Drakengard est HORRIBLE ! Déjà, y'a 3 phases distinctes : les séquences de shoot à dos de dragon dans le ciel, clairement la phase la plus "intéressante" pour moi... ou plutôt la moins ratée. Ensuite les combats sur terre qui sont tout bonnement ignobles. On se croirait dans une sorte de BTA du (très) pauvre agrémenté de nombreux problèmes de caméra et de collisions. Et enfin le dernier mode, toujours sur terre mais cette fois-ci à dos de dragon. Mieux que le précédent car il permet de terminer une mission beaucoup plus rapidement mais là encore c'est très répétitif. Non seulement la jouabilité est immonde mais le gameplay est vraiment naze, on fait toujours la même chose.
Cependant l'histoire est clairement le gros point fort du jeu. Tragique, extrêmement sombre et souvent glauque, elle est réellement marquante. Tout comme les personnages principaux, à commencer par Caim le "héros" qui a pactisé avec un dragon pour survivre et, de fait, perdu sa voix. Les autres membres du casting ne sont évidemment pas en reste mais je ne m'attarderai pas plus sur eux, ils valent vraiment le coup de les découvrir en jeu.
Drakengard vaut aussi pour ses 5 fins (je n'ai pas eu le courage de toutes les faire) dont la dernière qui fait le lien vers l'exceptionnel NieR.
La bande-son est à l'image du jeu et colle très bien à l'ambiance mais personnellement elle ne m'a pas convaincu. Elle est réussie mais j'en suis pas du tout fan.
Drakengard est donc pour moi l'un des plus mauvais jeux auxquels j'ai joué. L'histoire a beau être originale et intéressante, tout le reste m'a dégoûté.
Je n'y retoucherai plus jamais, plus JAMAIS !