Gonzesses et porcs au programme
Duke Nukem : Time to Kill est un des 3 premiers jeux de PS1 auxquels j'ai joué, à partir de ce constat on peut déjà imaginer que mes parents étaient peu regardant sur la limite d'âge ... Pourtant, en plus de la simple nostalgie, un constat s'impose à moi ... CE JEU EST BON !
En 1998, c'est clairement dans le top de ce qui sortais. En terme de durée de vie, nous avons 15 niveaux, et c'est pas du niveau de PS2/PS3 qui se finit une main dans le slip en 3minutes, non là, vous allez devoir passer entre 15 et 30 minutes par niveau. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de mini-map. A l'époque, c'était encore très rare, et donc très vite on doit réapprendre à se diriger, à comprendre l'univers, à gérer les munitions aussi. Car oui, Duke Nukem n'a pas de munitions infinis, même si franchement, les items étant très présents, ce n'est jamais trop un soucis.
Beaucoup n'aimeront pas les codes de l'époques, notamment en terme de son : la bande-son est quasiment absente. C'est vrais que sur certains niveaux, cela fait particulièrement vide. Heureusement, Duke a toujours le mot pour rire et des remarques arriveront souvent pour mettre de l'ambiance bien fun au jeu.
Globalement, le jeu est marrant, pas trop prise de tête, il est bien conçu, contenant des dizaines de passages secrets, de bonus, d'armes supplémentaires. Bref, pour le connaître par coeur c'est pas pour tout de suite. De nombreuses blagues sont mises afin de vraiment faire rire le joueur. Quant au gameplay, il est varié et très diversifié.
La maniabilité est également très bonne pour l'époque, les points forts de Tomb Raider sans les points faibles (les sauts).
Le seul défaut reste le bestiaire, très faible au final. Même si les porcoflics changeant d'habits selon l'époque, ça reste limite. Globalement, on manque vraiment d'ennemi. En tout et pour tout, nous avons le droit à 8 ennemis différent, et encore, je compte les chauves-souries ... Heureusement, le jeu est quand même pas mal résistant et les 4 niveaux de difficultés offrent du challenge.
Autre défaut : la cinématique de fin est très décevante, surtout comparé à l'opening du début, véritable moment de jouissance visuelle et sonore !
Bref, Duke Nukem : Time to Kill n'est pas révolutionnaire mais arrive à prendre tous les points forts des jeux de l'époque. Du fun en veux-tu en voilà est au programme. Clairement on ne s'ennuie pas et l'achat est plus que rentabilisé. Une bonne licence, pas prise de tête !