Les vacances d'Andy Serkis Simulator 2010
Enslaved, c'est le bébé d'Ico et d'Uncharted.
Enslaved, c'est de l'escalade genre Assassin's Creed mais en mieux parce que tu t'appelles Monkey.
Enslaved, c'est un peu de bagarre avec un bâton et un bazooka contre des ennemis robots.
Enslaved, c'est une promenade à la recherche de machins rouges - des lums comme dans Rayman.
Enslaved est et n'est pas original. L'univers post apocalyptique est déjà vu ailleurs, mais il a son charme, il ose les couleurs ; le jeu est assez beau par moment. Le gameplay se répète énormément, mais parfois y'a des trucs cools - comme l'overboard en mode Jak & Daxter. Ce qui est principalement très réussi dans Enslaved, ce sont les personnages. Je pense à quel point cette histoire aurait pu être ratée : un mec baraque et balourd "capturé" par une jeune demoiselle en détresse. Je les trouve très touchants tous les deux, et l'apparition de Pigsy rajoute une autre touche d'humour au tout. Puis le doux propos philosophique sur le parallèle entre amour et esclavagisme (aimer assez pour accepter d'être esclave, tout ça) s'effectue sans gros sabots - c'est agréable.
Ce qui dénote le tout, c'est l'album photo des vacances d'Andy Serkis. Monkey porte un casque (c'est ce qui le rend esclave) et de temps en temps, il a des glitchs : la réalité du jeu vidéo s'échange avec notre réalité et on voit :
Andy Serkis au ski
Andy Serkis chez les cowboys
Andy Serkis à la campagne
Andy Serkis dans un embouteillage
Andy Serkis au bureau
Andy Serkis à la piscine
Andy Serkis à la montagne
Andy Serkis au bord du lac
Andy Serkis à vélo dans la forêt
...
C'est formidable.