Evil Genius 2 marche dans les pas de son parent, mais reste limitée.
On retrouve l''humour potache, la création d'une base d'un grand méchant mégalomaniaque à la Bond sympatoche, mais c'est à peut près tout.
Dans les nouveautés, on trouve une carte du monde permettant de lancer des missions. C'est malheureusement une fausse bonne idée, elle devient une véritable gageur à utiliser un fois que l'on a debloqué plusieurs régions, et on en vient à ne l'utiliser que lorsqu'on est obligé.
Le jeu n'offre pas vraiment de challenge, mais il se permet de se trainer en longueur, principalement dû à l'arbre technologique particulièrement lent à développer et augmentent artificiellement la durée de vie.
On pourrait se rabattre sur la construction d'une super base, mais la encore, il faut faire et refaire au fur et à mesure que les bâtiments ou options de constructions se débloquent. L'ajout des pièges n'est même pas amusant, Ils prennent beaucoup de place, n'apportent pas de vrai bénéfice et semblent plus gêner qu'autre chose…
Pas vraiment un jeu de gestion, pas non plus un bon Builder, Evil Genius mise tout sur la case de l'humour mais n'arrive pas à retenir notre attention jusqu'à la fin de la campagne, plus laborieuse qu'amusante.