Évopays Deux
[Jeu pas fini à 100%. J'ai recommencé une partie récemment. Environ 25h de jeu à mon actif] Evoland 2 se veut être la suite d'Evoland premier du nom, un jeu créé pour Ludum Dare qui jouissait d'un...
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le 24 juil. 2017
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[Jeu pas fini à 100%. J'ai recommencé une partie récemment. Environ 25h de jeu à mon actif]
Evoland 2 se veut être la suite d'Evoland premier du nom, un jeu créé pour Ludum Dare qui jouissait d'un Gameplay évolutif : vous débloquez au fil de l'aventure les combats, la musique, les graphismes améliorés, etc. Le concept était intéressant mais peut-être légèrement mal exploité.
Avec Evoland 2, Shiro Games (des français, Cocorico) qui possèdent désormais plus de moyens ont décidé de doter ce premier succès d'un successeur en s'attaquant à d'autres genres vidéoludiques que l'action-RPG et le tour par tour. Du combat à la SF en passant à des énigmes à la Layton, tout est là.
Nous incarnons donc Kuro, un jeune amnésique qui se réveille dans un village et se voit plus tard téléporté dans le passé, blabla. Le scénario c'est du revu et revu, mais comme pour Evoland premier du nom, on reste dans la parodie de scénar classique (de Chrono Trigger j'imagine) et le jeu ne se prend pas trop au sérieux sur ce sujet. Les personnages vont tenter d'en apprendre plus sur la guerre et de retourner à leur époque blablablabla.
À l'instar du premier opus, Evoland 2 multiplie les références, mais forcé est de constater que la subtilité est moins présente. Sans vouloir faire mon élitiste, les références sont ici très mainstream et si grosses que le clin d'œil devient une énorme tape sur l'épaule toutes les cinq minutes. (Du style "Regardez une tunique verte, vous reconnaissez ? Hein ? Hein ? Tunique verte mais si vous savez") Il en va de même pour l'humour méta mal géré et un peu lourd à la longue.
L'autre souci que cela pose, c'est que le gameplay n'est plus évolutif dans Evoland 2, et les références font tâche, elles sont juste disposées un peu n'importe où sans grande cohérence. Il en va de même pour les différentes phases de jeux. Celle de base est l'Action-RPG, à la Zelda 2D et Shiro Games a décidé d'insérer une pléthore de changements de genre, à la durée plus ou moins bien gérée. Là encore, on retrouve le problème des références excessives, le jeu ne s'appuie la plupart du temps que sur un seul jeu (le plus souvent le maître du genre).
Alors certes, il n'y a pas une infinité de jeux d'énigme, mais c'était pas non plus la peine de faire une copie conforme d'un professeur Layton. Pareil pour la phase Tactical RPG qui est juste une phase Fire Emblem (même si elle est bien sympatoche !)
On pourrait s'attarder sur les qualités et défauts des différents modes de jeux mais il y a cependant quelques points plus importants qui dérangent selon moi.
Il y a
Enormément
D'erreurs
de
Game Design.
Le premier mot qui m'est venu en tête en pensant à la difficulté fut d'abord "médiocre", mais après réflexion, je pense que l'on peut plutôt parler d'incohérence ou d'inégalité. Sans reparler des phases de jeux trop simples ou trop longues, il y a un gros souci sur la difficulté dans le mode A-RPG/Zelda dans lequel on passe une bonne partie de notre temps.
Evoland 1 avait fait le choix d'utiliser une barre de vie à la Zelda : des cœurs que l'on peut perdre à moitié. Et Evoland 2 a fait le choix très intéressant d'utiliser une barre de vie qui ne veut rien dire vu que quel que soit ton niveau ou ton avancement dans l'aventure, tu te feras détruire en quatre coups. Dit comme ça, quatre coups ça semble beaucoup mais il faut également ajouter que le cooldown est quasi inexistant et que l'on a vite fait de mourir en se cognant contre un bloc piquant ou des piques dont la hitbox est totalement foirée. Je n'ai d'ailleurs même pas vu de différence en améliorant mon équipement. J'ai pas eu spécialement l'impression que Kuro devenait plus résistant mais passons.
Les points de sauvegarde n'ont par ailleurs aucun sens : tantôt quand en mourant, tout se réinitialise et redevient comme avant, comme si l'on n'avait rien fait, tantôt l'énigme reste en place et résolue. On notera également la hitbox là encore toute pétée qui fait que certains points de sauvegarde ne marchent tout simplement pas. La lumière bleue est là au sol mais il ne se passe rien quand on marche dessus.
Il y a encore plein de petites erreurs de ce style, les dialogues longuets, le menu mal foutu... Plein de petites choses qui rendent le jeu moins soigné que son prédécesseur et qui baissent à force la qualité du jeu.
Cependant, pour finir sur une note positive, je me suis amusée sur le jeu. Bien qu'il ne soit pas drôle ou particulièrement bien écrit, il jouit de beaux graphismes, d'un gameplay parfois très agréable et d'une OST tout aussi délicieuse que celle du premier opus.
PS : En parlant de musique, c'est là que les références sont les plus subtiles. Les petits clins d'œil à Castlevania et FF sont vraiment nickels.
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le 24 juil. 2017
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