Bah ouais c'était très cool en fait.
Alors oui t'en chie, oui certains GROS défauts cassent le rythme (he lol pourquoi pas faire réapparaitre les camps d'ennemis dès que t'as fait 200 mètres ?), mais je serai presque tenté de dire que c'est cohérent avec le propos. Car DIEU que ça fait plaisir un discours un minimum assumé et un concept ambitieux poussé jusqu'au bout. Dans ce jeu, tu RESSENS la chaleur, le stress, l'indécision et ses conséquences, la difficulté de la maladie et d'un pays en guerre, et puis m**de c'est quand même kiffant d'être au beau milieu d'une baston lourdement cartouchée et de voir le feu se propager par pur enchaînement aléatoire d'évènements pendant que tu essayes désespérément de te planquer parce que ton arme s'enraille (c'est ta faute, pas celle du jeu) et que ton véhicule vient de péter parce que tu l'avais fichu trop près du seul baril du coin (ah oui je crois bien que c'était à cause de lui le feu...)
Jouer à ce jeu aujourd'hui, c'est comprendre à quel point Ubisoft était inventif et osait les choses à cette époque. Ça marche pas toujours, et ici il y a clairement de gros déséquilibres (et ça reste bien lourdaud par moment), mais bon faut arrêter : ce n'est pas un mauvais jeu du tout.
Et puis big-up au deuxième chapitre A.K.A quand tu te rend compte que la carte (très réussie selon moi) est en fait 2 FOIS plus grande que ce que tu le pensais...
Je met donc 6, par pur souci d’objectivité (un minimum)sinon ce serait un bon gros 7 histoire d’affirmer mon amour - amour fort nostalgique, j’en conviendrais volontiers.