Si vous connaissez la saga Final Fantasy, vous savez que chaque épisode est unique dans la forme et dans le fond. Avec FFIX la série revenait à la source après deux volets Cyberpunk, la pure Fantasy, on retrouvait même le système de combat à quatre personnages des débuts. L'histoire nous plaçait dans la peau d'un clone de Sangoku nommé Zidane en version originale (ça ne s'invente pas), un voleur qui allait kidnapper une princesse pour lutter contre une malfaisante reine œuvrant pour le compte d'une plus grande menace, Kuja. À l'instar du huitième opus, FFIX exploitait parfaitement la PlayStation et nous offrait un des plus beaux jeux de la machine, l'histoire nous plongeait dans un monde rempli de magie, mais ne vous y fiez pas, le récit développait également des thèmes d'une extrême noirceur (la mort, la solitude, le racisme, le malaise existentiel etc...) et le système de combat exploitait intelligent les aptitudes à apprendre par l'expérience et les armes à améliorer chez les forgerons. Au final j'aime beaucoup ce FF, il profite d'un aspect enchanteur mais n'oublie jamais la profondeur de ses personnages et de ses thématiques, jouit d'un gameplay simple et fun et bénéficie d'une bande son envoûtante signée du maître Nobuo Uematsu. Tout simplement incontournable.