Pour peu qu'on ne soit pas rebuté par la direction artistique volontairement axé dessin animé / personnages en SD (perso j'ai adoré cette cohérence graphique qui nous immerge dans ce conte qu'est Final Fantasy IX), il était difficile de ne pas tomber sous le charme de ce jeu. Les fans de FF ne s'y sont en effet pas trompés et beaucoup le considèrent aujourd'hui comme leur préféré.
C'est toujours un plaisir de parcourir ce monde superbement peint dans ses décors en 2D pré calculé, on s'y sent réellement bien, et on a envie d'y rester. Pour cette raison, je sais qu'à chaque fois que je relance une partie, j'irai inévitablement au bout de l'aventure.
Cohérence du monde (l'âge technologique de la brume (joli trouvaille), mêlé à la fantasy moyen-âgeuse), cohérence de l'écriture des personnages, cohérence de l'utilisation des chimères dans le scénario, cohérence des enjeux de l'histoire (ni trop ambitieuse ni trop banale non plus).
Un opus maîtrisé dans toutes ses composantes et attachant d'un point de vue artistique, comme en pondait Square tous les 2 ans à l'époque de la PS1.
Avec le temps, je trouve même qu'il a du mal à prendre des rides.