Final Fantasy 6, c'est... un chef d’œuvre.
Final Fantasy 6, c'est d'abord une héroïne. Non, c'est d'abord une histoire. Non, c'est pleins d'histoires, pleins de personnages.
Non, c'est compliqué, en fait.
Final Fantasy 6, c'est d'abord son générique de début. 3 mechas qui marchent dans la neige, pour aller défoncer un village qui semble particulièrement inoffensif. Hé, mais le héros en fait partie, non, je ne veux pas faire ça !
Bon, en fait, c'est la gentille. Ou peut-être pas, d'ailleurs. Mais c'est cool, je veux savoir ! En fait, je n'en suis pas si sûr, mais je continue.
Final Fantasy 6, c'est ça.
Oh, bien sûr, on pourra arguer qu'il y a des trous dans la mécanique de jeu ; notamment la gestion des Gils qui n'apporte rien d'un point de vue ludique. Certains personnages sont inutiles (Shadow), mal exploitables/exploités (Gau), ont des mécaniques bidons (Setzer). D'autres sont complètement fumés (Sabin). Mais on devra faire attention malgré tout à tous nos personnages - pas le choix (celle-ci est pour toi, FFVII :) ) car le jeu nous forcera à tous les utiliser.
On pourra aussi arguer que le power levelling est un peu bancal. Farmer trop tôt, et le jeu deviendra paradoxalement plus pénible après (quand on voudra monter avec nos Esper). Trop tard et le jeu sera non seulement difficile tout de suite, mais plus chiant après quand on voudra rattraper tout ça. On pourra s'interroger sur la pertinence de faire de tous nos héros des magiciens - mais ça marche. Ainsi, Sabin devient un p... de guerrier/mage, mais 1. il reste plus fort avec ses Blitz, et 2. n'arrive jamais à la cheville de Terra/Celes.
Final Fantasy 6, c'est aussi un monde incroyablement ouvert et varié. Les premières heures, on est bridé, mais après... Après ? C'est simple, on fait ce qu'on veut. Très vite, (presque) partout. Il faut explorer le monde, récupérer les indices quant à la position des Esper, de nos compagnons etc.
Final Fantasy 6, c'est aussi une histoire riche en rebondissement. Je ne vais pas les détailler ici, je ne voudrais spoiler personne :)
Final Fantasy 6, c'est aussi un jeu avec un p... d'héroïne. C'est trop rare pour ne pas être signalé.
Et je m'aperçois que j'ai oublié de vous dire à quel point deux gros pixels et demi peuvent être expressifs, à quel point une musique 16 bits peut être riche en émotion.
Final Fantasy 6, c'est... un chef d’œuvre.