Jouer à Final Fantasy VII 25 ans après sa sortie, c'est non seulement revivre une histoire prenante - et profondément triste - à travers ses personnages attachants, mais surtout c'est retrouver des thématiques telles que l'écologie, la santé mentale, la spiritualié et le deuil, où chaque passage fait tout de même de son mieux pour être plus original que le précédent. Ce qui en fait, même aujourd'hui, une expérience particulièrement intéressante à revivre, et qui valide bien son statut de jeu culte.
Alors oui, il faudra tout de même faire un effort pour attribuer de la personnalités aux gros polygones mouvants que sont les persos, mais je trouve que même si certains aspects du jeu ont plutôt mal vieilli (le rythme, les contrôles approximatifs de certains mini-jeux, la traduction désastreuse) , les musiques et les rendus précalculés sauvent bien le tout, surtout que ces derniers deviennent de plus en plus jolis au fur et à mesure que le jeu avance.
En tous cas, cette version Switch et ses ajouts du portage permettent de profiter du jeu m'ont permis de retrouver le jeu sans m'ennuyer une seule seconde (bénie soit l'accélération du jeu sans modification de la musique !), et ce fut un véritable plaisir pour moi de retrouver Cloud et ses compagnons, ce qui me redonne un peu plus de hype pour les prochains jeux de la licence (le remake de Crisis Core et Rebnirth).