Final Fantasy VII est arrivé au bon moment pour marquer l'histoire du jeu vidéo. En effet le titre de SquareSoft est sorti au début de la 3D, c'est le premier volet de la série à avoir été distribué en Europe en plus des USA et du Japon, il a fait la transition entre les J-RPG traditionnels et modernes et il a traité d'un sujet méconnu à l'époque à savoir l'écologie. FFVII (pour les intimes) était une petite révolution en 1997, jamais un RPG n'avait été aussi cinématographique avec ses angles de caméra savamment choisis et ses cinématiques en image de synthèse audacieuses. En outre l'histoire s'inspirait d'un des plus grand classique de l'histoire du cinéma, Metropolis de Fritz Lang avec Midgar, ville tentaculaire symbolisant la lutte des classes. Le jeu était une claque de tous les instants grâce à l'incroyable diversité de ses environnements, l'OST magique de Nobuo Uematsu, un gameplay d'une grande richesse avec l'utilisation des Matérias, une histoire prenante mélangeant habilement le Cyberpunk et l'Heroic Fantasy mais surtout des personnages charismatiques et attachants qu'on avait envie d'accompagner (Cloud le rebelle, Barret le dur au cœur tendre, Tifa la combattante sensible, Aerith la guérisseuse touchante, Nanaki le sage, Yuffie la voleuse loufoque, Cait Sith le traitre étonnant, Vincent le taciturne, Cid le généreux ingénieur et surtout Sephiroth le charismatique mégalomane nihiliste). D'une étonnante profondeur, FFVII brassait à la fois les thèmes du récit initiatique, de la fable écologique et de la quête introspective pour aboutir à un des plus grands jeux vidéo jamais créé à ce jour. Pour conclure le septième volet est un mythe à l'image de Mario, Sonic ou encore Zelda, il a su toucher des millions de joueurs de part son audace, sa finesse et la puissance émotionnelle qui s'en dégage une fois l'aventure achevée, la marque des grands.