Quand FF et Playstation ne firent qu'un
Considéré pour la plupart comme le meilleur des FF, ce septième épisode a une histoire un peu particulière. Il est le premier à paraître sur une autre console qu'une Nintendo (bien qu'à l'origine, le début du développement a eu lieu sur Nintendo 64), il est aussi le premier à paraître en Europe (seuls trois épisodes avaient traversé le Pacifique) et aussi le premier à avoir Nomura au chara design, personne qui prendra de plus en plus d'importance dans la firme (et d'ailleurs, je trouve, son travail le plus réussi).
Final Fantasy 7, c'est l'histoire de Cloud (nuage en anglais, ce qui a plus d'impact par rapport au scénario que le simple Clad de la version française), un ancien SOLDAT (groupe d'élite d'une société se nommant Shinra) qui est employé comme mercenaire par un groupe de résistant écolo nommé Avalanche qui combat cette même Shinra et sa propension à développer des réacteurs de Mako (énergie naturelle de la planète). Suite au démantèlement d'Avalanche, Cloud se retrouve dans une église, repaire de la gentile Aerith, qui serait la dernière Ancienne existante (seule peuplade pouvant communiquer avec la rivière de la vie, ou autrement dit la Terre).
Ca vous paraît compliqué? Entre une traduction pas toujours très juste, et quelques moments confus, le jeu nous entraîne dans un scénario assez basique pour le début pour devenir l'une des références du RPG japonais par la suite.
Un méchant inoubliable, Séphiroth, des personnages tous travaillés avec en point d'orgue le triangle amoureux Cloud-Tifa-Aerith, sans oublier Vincent Valentine, personnage optionnel du jeu mais qui dispose d'un background très détaillé (qui lui permettra d'ailleurs d'avoir son jeu à lui tout seul), tout cela transcende le jeu.
Et si c'était tout? Et bien non, le système de combat reprend le classique système ATB, mais l'équipe ne peut disposer que de trois personnages cette fois au maximum. Le système d'évolution est classique, le système de magie ne l'est plus. On utilise en effet des materias (cristallisation du Mako) que l'on attache aux armes et armure et qui montent de niveau. Par exemple, la matéria de magie Soin a 4 niveaux: lorsque le 4ème est atteint, la matéria se dédouble car elle est maîtrisée. Pareil pour les invocations, les techniques spéciales ou les boosts HP/MP. Leur évolution dépendra des armes et armures portées puisque certaines permettent de doubler ou tripler les points d'expérience alors que les dernières armes , plus puissantes ne rapportent rien.
Autre ajout non négligeable: les CG, ou cinématiques en 3D, véritable révolution pour l'époque qui justifiait les 3 CDs et qui permettaent une immersion plus cinématographique pour le joueur (ça a aussi apporté un nouveau standard de mise en scène et est devenu une marque de fabrique de la série)
Ce septième opus permet aussi l'élevage de chocobos (les gros oiseaux jaunes), ce qui permet d'accéder à des lieux impossibles, notamment avec le chocobo d'or, dernière évolution du chocobo.
La version européenne a eu droit à quelques ajouts non négligeables, qui sont les boss optionnels surpuissants, représentés par l'Arme Emeraude et l'Arme Rubis, deux combats longs et compliqués auxquels il faut appliquer une stratégie sans faille.
Tous ces éléments font de FF 7 l'opus préféré de la plupart des joueurs, notamment européen, car il est leur premier et bien qu'il ne reste pas mon préféré (je trouve le 6 meilleur), il reste l'un des rares jeux où j'ai fait plusieurs fois tourné le compteur d'heures.
Si vous l'avez jamais fait et que vous possédez une PS 3 ou une PSP (à moins que vous trouviez une version PS One mais bonne chance), un conseil achetez le et éclatez vous.