Après un Final Fantasy VII Remake qui avait remarquablement posé les bases de la trilogie moderne de l'épisode phare de la fameuse saga de Square Enix, Final Fantasy VII Rebirth allait-il s'imposer comme une suite plus ambitieuse ? La réponse est claire comme du cristal, oui ce second volet apportait bien plus que son grand frère en sortant enfin de Midgar et offrait aux joueurs un simili Open World (De grandes zones séparées les unes des autres) bien plus riche et ambitieux que ce dernier. Toujours aussi bien réalisé, FFVII Rebirth flattait la rétine grâce une modélisation remarquable des protagonistes, des environnements variés et détaillés, des animations toujours aussi bien décomposées, un système de combat qui s'est étoffé avec notamment des attaques combinées spectaculaires et des contres rendant les joutes plus techniques qu'auparavant, une bande son toujours impeccable que ce soit du côté du remix des thèmes cultes de Nobuo Uematsu, des bruitages efficaces ou des doublages aussi diversifiés que soignés et un sentiment d'exploration bien plus grand qui nous permettait de nous égarer à loisir pour remplir des quêtes annexes, jouer aux cartes, trouver des trésors, activer des tours, combattre dans des arènes virtuelles, exécuter des séquences au piano etc.. Pour résumer l'histoire de ce Rebirth couvrait la sortie de Midgar jusqu'à la fin du premier CD de la version PlayStation et les nombreux ajouts comme l'histoire parallèle de Zack Fair qui venaient enrichir un Lore déjà très riche à l'origine, il vous faudra d'ailleurs beaucoup de temps si vous voulez jouer les complétionistes car le titre de Square Enix se révélait très généreux aussi bien pour les fans de FFVII que pour les amateurs de J-RPG moderne. Je ne saurais donc que trop vous conseiller d'acheter cette pépite qui malgré certains défauts techniques indéniables (Popping, Clipping, chutes de Frame Rate dans les zones ouvertes, manque de lisibilité dans les combats par moments ou micro temps de chargement pénibles à la longue) représente un véritable maître étalon pour l'avenir du J-RPG, un véritable mastodonte d'une qualité et d'une générosité que beaucoup de développeurs nippons doivent lui envier aujourd'hui. À acquérir les yeux fermés.