Petite introduction :
J'ai joué à FF7 Remake jusqu'à 80 % de complétion car j'étais lassé de perdre mon temps dans des quêtes secondaires avec une histoire tirée en longueur. Je n'ai pas trop de souvenirs du FF7 de l'époque car j'avais 9 ans quand il est sorti. À l'époque, j'étais surtout fan de FF9. Au vu des avis extrêmement positifs sur ce titre, c'est donc sans grandes attentes que l'aventure FF7 Rebirth commence. Actuellement, j'en suis au chapitre 9 après 35 heures de jeu et bon sang... elles sont longues.
Ce jeu me fait penser à l'histoire du Hobbit de Peter Jackson. Le livre est court et va droit au but. Avec cette trilogie, on ne peut s'empêcher (tout comme pour les films du Hobbit) de voir ces aspects qui allongent la durée de vie... Des mini-jeux en pagaille, l'Ubisoftisation de l'univers qui ravira les complétionnistes et en décevra d'autres par la variété des objectifs. Des passages qui ne sont pas inintéressants mais qui cassent le rythme, comme par exemple le chapitre 6 qui me force à faire un tas d'activités qui ne devraient pas, à mon sens, être obligatoires pour la progression.
Je ne vais pas m'étendre sur les graphismes mais, d'un point de vue technique, le jeu est beau mais souffre régulièrement de textures baveuses, à croire qu'il y a un pot de textures 4K mélangées avec du 360p (mode résolution). La direction artistique est magnifique.
Les combats sont intéressants même s'ils privilégient un peu trop le switch de personnages pour être efficaces. Il reste néanmoins un système plaisant qui tient très bien tête aux anciens systèmes de tour par tour de l'époque PS1, et c'est déjà un bel exploit.
Pour conclure, ce FF7 Rebirth est un épisode du milieu, un ventre mou, une excellente quête secondaire qui plaira majoritairement à son audience au détriment du rythme de son récit. À quand un mélange des combats de FF7 Rebirth avec le rythme, l'histoire et la mise en scène de FF16 ?