J'avoue que lors de sa sortie, il ne m'avait pas plu plus que ça, et je le trouvais largement inférieur à FF VII qui lui, m'avait marqué.
Dix ans plus tard, je décide de lui redonner une chance et si, à mon sens, il n'égalera pas les deux épisodes d'avant, on aurait tort de le bouder. Certes, les menus sont tristes à mourir et le système de combat un brin obscur à comprendre. Le scénario comporte pas mal d'éllipses et peut se révéler assez dur à comprendre. Mais il reste très bon, le tout aidé par une excellente traduction, point noir du précédent volet.
Techniquement, il est vraiment beau, bien que les arènes de combats soient très pixélisées. Le jeu abandonne le style SD pour un rendu plus réaliste des personnages. les scènes en images de synthèse sont vraiment réussies.
En revanche les musiques ne m'ont pas laissé de souvenir impérissable. Moins synthétiques que l'épisode précedent, Uematsu m'a semblé toutefois moins inspiré au niveau de la composition des airs. S'il faut n'en retenir qu'un, je retiendrai le thème des combats lors des phases avec Laguna...
Le gameplay dans les ville est simple. Cette fois, le bouton de validation est Croix et non plus Rond.
Le système de combat est basé sur les Guardian Forces, ou GF, qui sont des entités mythiques ( Shiva, Bahamut, et quelques autres bien surprenants), qui,associées aux personnages, leur confèrent différentes capacités, comme voler de la magie, l'utiliser, ou appeler les invocations à la rescousse.
Ce qui est dommage, c'est que le rythme des combats, aléatoires bien entendu, est assez long, et si il n'y a pas de compatibilité maximale avec la GF, celle-ci met du temps à venir, et il n'y a pas moyen d'abréger leurs animations.
Le système est riche dans le sens où vous pouvez leur apprendre des compétences et associer des magies à vos combattants.
Côté durée de vie, vous aurez de quoi faire sur 4 CD bien remplis . comptez 50 heures en ligne droite, et 70 si vous comptez récupérer les GF optionnelles et les quêtes annexes
Un très bon FF, qui ne mérite clairement pas le lynchage dont il a fait l'objet. Offrant un traitement assez adulte des thèmes abordés, parce qu'il n'y a pas que la romance entre Linoa et Squall, s'il n'est pas du niveau de certains autres et qu'il reste à part, il mérite tout de même d'être rejoué.