Le chef d'oeuvre nostalgique.
Imaginez-vous gamin, n'ayant jamais goûté à un RPG de sa vie.
Désormais, fermer les yeux et imaginez-vous un môme qui découvre un univers d'une telle complexité qu'il se dit que le jeu vidéo est l'art le plus vibrant et le plus prometteur jamais inventé.
Imaginez-vous un môme qui alors, n'avait joué qu'à Street Of Rage, Golden Axe, Tekken et Mortel Kombat et qui découvre avec stupeur une bande sonore d'une qualité indéniable et d'un système de combat d'une telle ampleur qu'alors à peine âgé de 8 ans, il lui faut 2 ans de sa vie pour en comprendre tout le système de combat.
FF VIII n'est pas qu'un jeu pour moi. C'est tout simplement une partie de ma vie. Pendant 2 ans je n'ai joué qu'à ça. Et pire, mon imaginaire de gamin se calquait sur l'univers de FF8. Je dessinais à l'école en art plastique la BGU. J'essayais d'imiter la psychologie incroyablement complexe du héros.
Je m'envolais dans ses musiques qui pour moi était ma première initiation à la musique classique. Je voulais sortir avec une fille brune comme Liona.
Bref FF VIII fut un vrai modèle pour moi. Une initiation tant musicale que vidéo ludique car c'est à partir de ce moment que je devins féru pour le jeu vidéo.
Plus je grandi, plus je suis déçu par cet art. Mes ardeurs candide de ma découverte de FF VIII se sont envolés. Mais quand j'y rejoue, je verse ma larme. Réellement, l'expression "verser sa lame" à tout son sens.
Mon avis sur ce jeu n'a rien d'objectif. On lui considérerait volontier un scénario un peu mielleux. Mais encore certains protagonistes peu développés ou trop clichés. Mais pour moi, il est parfait. Il ne lui manque rien, et j'aimerais retrouvé le même enthousiaste que j'avais eu lorsque j'insérais pour la première fois le CD numéro 1 dans ma playstation et que la scène d'ouverture commençait...
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