Il arrive parfois de changer d’avis. Final Fantasy XII est un jeu avec lequel j’ai eu un parcours particulier. Je l’ai acheté à la sortie de sa version zodiac age, j’ai joué 30h puis j’ai lâché l’aventure et revendu le jeu. 2 ans plus tard, après avoir fait les xenoblade chronicles dont le gameplay est très inspiré, j’ai décidé de revenir sur le jeu en le rachetant et en terminant ma partie.
Chose étrange, j’ai voulu revenir sur ce jeu, et j’ai terminé les 10h qui me restait dessus, en regardant enfin la fin du jeu. Ce sera une critique assez bref, assez expéditive car malheureusement j’ai besoin de refaire une seconde fois ce jeu calmement, pour donner un vrai avis tranché comme j’ai l’habitude de le faire, n’hésitez pas à regarder ma critique de FF 15 ou FF 7 remake, si vous voulez quelque chose de consistant.
Je dirais simplement que Final Fantasy XII pour moi est au final une assez bonne surprise. Ce n’est pas mon final fantasy préféré, et en même temps il se dégage de ce titre quelque chose de particulier. Il est extrêmement singulier dans toute l’histoire de la série. Autant le système ATB a été repris dans pas mal de jeux, même dans FF 7 Remake, autant le système de jeu de FF 12 fut à l’époque une révolution. Un système d’attaque en 3D, en temps réel, avec une inspiration à dominante MMORPG. Le système de gambit, qui permet de littéralement paramétrer l’ia des personnages. Le jeu fait aussi une sorte de système de jobs simplifié tiré de FF 5. Vous choisissez deux classes dans le jeu. Et vous débloquer des permis sur un échiquier pour avoir le droit d’utiliser des compétences.
Le jeu a aussi essayé de renouveler l’univers FF. Tout en gardant des références, ils ont vraiment tenté de proposer quelque chose de neuf, même dans l’ambiance, carrément plus mature et adulte qu’auparavant. Le grand méchant du jeu, Vayne Solidor, est introduit dès le début du jeu. On est vraiment dans une intrigue plus politique, plus sombre. Les 6 personnages principaux ne sortent jamais vraiment du lot, à part Balthier et Ashe. On sent une certaine envie de proposer une histoire où vous choisissez votre héros. Bien que Vaan possède le statut de personnage principal, on est loin d’avoir une histoire en profondeur sur lui comme un Tidus ou un Cloud.
Le combat final m’a vraiment impressionné par ses effets visuels, et j’ai véritablement eu l’impression d’exploiter a fond ce système de combat particulier. Le reste du temps, j’ai jamais réellement éprouvé de grandes sensations de jeu, même si avec le temps, on maîtrise mieux le jeu et on prend du plaisir.
Conclusion
Je diras que FF 12, bien qu’imparfait, est probablement le dernier moment de gloire de cette saga Final Fantasy. Incomplet, mais avec une vraie proposition de jeu en avance sur son temps. Et toujours, dans un monde quand même relativement ouvert.
FF 13, bien que je brûle d’y rejouer et de le finir un jour, a été le début d’un certain chant du cygne de la saga. Linéaire, avec des personnages pas terribles et surtout des suites inutiles. FF 15 a été une sacrée arlésienne, et FF 7 remake bien que exceptionnel par moment, n’est pas non plus un monument car trop de frustration à mon sens.
FF 12 ou FF 10 sont réellement je pense des classiques PS2 que vous devez essayer si vous aimez les JRPG ou si vous voulez découvrir Final Fantasy à l’ancienne.