Le confinement n’a pas que ses mauvais côtés : c’est une formidable occasion de se pencher sur des jeux de longue haleine. C’est ainsi que je me suis enthousiasmée sur Final Fantasy VII Remake, tranquillement et à mon rythme, sans être sans cesse interrompue par des contraintes extérieures. Et une fois arrivée à ce fatidique déroulé de crédits, ce genre qui te fait être nostalgique alors que l’on vient pourtant tout juste de poser la manette sur les genoux, la fièvre était de mise : quitte à reprendre un plaisir de gosse dans le fait de mener une grande aventure – bien que partielle dans le cas présent – il ne fallait pas forcément s’arrêter en si bon chemin. Dans les envies qui m’ont rongé au fur-et-à-mesure que je voyais arriver le dénouement de Final Fantasy VII Remake, il y en avait deux. Persona 5 Royal d’un côté et repartir sur Final Fantasy XIV de l’autre. En cela, sans le savoir, Square Enix semble avoir senti cet état d’âme et a su balancer la carotte, à savoir offrir huit jours de connexion gratuite aux joueurs qui ne s’étaient pas connectés depuis un bon moment, afin que je ne quitte pas l’univers de sa franchise phare aussi vite. Et c’est ainsi que je me suis plongée dans la découverte de la première extension du jeu, Heavensward. Et alors que je m’étais dit que je m’arrêterais à cette simple extension avant de le remettre en pause et ainsi passer à autre chose, il s’avère que cette dernière a tellement bien fait son travail que je suis actuellement encore sur Final Fantasy XIV, à l’assaut de l’extension suivante, Stormblood. Et ce, avec le même intérêt, sans qu’il ne se trahisse le moindre signe de lassitude alors qu’Heavensward m’a pourtant tenu en haleine sur pas loin de 80h.
Une durée de vie plutôt conséquente pour une extension, d’autant plus qu’à l’instar de A Realm Reborn l’année dernière, je ne me suis consacrée qu’à l’épopée principale et autres quêtes Fedex annexes aidant au leveling sans m’investir davantage dans d’autres occupations telles les mini-jeux du Gold Saucer, donjons et défis de haut niveau qui amènent d’ailleurs parfois des éléments narratifs afin d’enrichir davantage le lore, ou encore l’artisanat. Peut-être le ferais-je plus tard lorsque je me serais totalement mise à la page en terme de niveau et de scénario principal. Autant dire que la durée de vie est infinie dès lors qu’on veut s’y consacrer pleinement tant je n’ai finalement vu qu’une quantité infime du contenu proposé. Encore heureux pour un MMORPG pourra-t-on dire.
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