L'art de la guerre et l'art du thé

En 2019, dans Fire Emblem, la guerre c'est une vision très personnelle de la chose.
D'accord il faut décimer les unités ennemies à dos de wyvernes. Mais il faut aussi boire le thé avec la nana au cheveux bleu/vert/rose qu'on préfère pour améliorer notre relation avec elle.
Certe il faut gérer ses statistiques et son équipement pour être efficace tout en optimisant ses placements. Mais le tournoi de pêche qui est ce qui va le gagner hein ?
Sauver le pays vous dites ? Pas avant d'avoir rendu ce mouchoir sale et suspect à son propriétaire (True Story Bro).
C'est ça Fire Emblem. C'est faire la guerre entre 2 activités insouciantes. A moins que ce ne soit faire une activité insouciante entre deux guerres... Je ne sais plus. Mais ce que je sais. C'est que cet épisode a quelques atouts dans sa manche...

L'emblème du Feu.

Même si vous n'êtes pas ici pour cela je me permets cette digression au sujet de l'évolution de la série (Pour en venir au sujet qui nous intéresse tous, vous pouvez passer au paragraphe suivant pour les plus pressés).

Mettons les choses au clair tout de suite car je vois déjà les puriste s'énerver derrière leurs écrans. Non Fire Emblem ça n'a pas TOUJOURS était ça. A la base c'était très serious business. La guerre et uniquement la guerre. Il n'y avait pas de "Waifu" et autres "Husbando" pour faire chavirer le cœur de tous les weebs. Ou pour les plus gaulois d'entre vous : Il n'y avait pas de jolies filles et de beaux males ténébreux pour faire chavirer le cœur des amateurs de productions japonaises. Tout cet habillage pour fan de japanime c'est venu bien plus tard. Lorsque la série a commencée à péricliter, il a fallu relancer l'intérêt pour la licence. C'est ainsi que furent incorporées des mécaniques d' "Otomo Game", ces jeux de dragues typiquement japonais. J'y reviendrai plus en détail lors de l'analyse des différentes mécaniques de jeu. Car oui, Fire Emblem n'est pas une saga née d'hier puisque c'est en 1990 qu'a débarqué le premier épisode sur Nes.

Certains auraient préféré voir la série mourir dans la gloire, sans qu'elle ne se prostitue à leurs yeux, sans artifices racoleurs. Certains autres n'y ont jamais goutés et voudraient découvrir la saga via cet épisode. La aussi c'est une histoire de guerre. De "gueguerre" pour être exact. La lutte entre les anciens et les nouveaux. La lutte entre ceux qui ont connu avant, qui étaient les prems, les vrais, et ceux qui débarquent après la bataille quand le succès leur arrive aux oreilles. C'est la même lutte qui oppose ceux qui préfèrent la version livre d'une œuvre à son adaptation cinématographique. Ou encore la lutte entre les gens qui découvrent les animés via Netflix alors que d'autres achetaient leurs VHS dans le bar tabac du coin lorsqu'ils étaient mômes (Même qu'ils payaient en Francs...).

Tout cela à mes yeux, c'est de la flute. Peu importe le moment ou le moyen d'accès à une œuvre, il n'y a pas de mauvaise porte pour la découverte. Il appartiendra à chacun de rechercher d'autres épisodes en remontant le temps jusqu'aux origines d'une saga découvertes sur le tard... Ou de se contenter de celui la sans pousser plus loin. Par contre, je comprend complètement que certains choix puissent laisser la fanbase initial sur le coté ou encore les décevoir. J'ai par contre plus de mal avec des discours que je vois fleurir ci et la et qui visent à segmenter les fans entre "vrais fans" et "faux fans".

Just Byleth, (Byleth), Byleth, (Byleth) No one wants to be defeated.

Vous êtes Byleth, la nouvelle itération du héros mutique si cher à nos amis développeurs du pays du soleil levant. Le choix vous est laissé d'incarner la version masculine ou féminine du personnage. Alors que vous êtes dans votre campement de fortune avec votre père, 3 personnages viennent solliciter les mercenaires que vous êtes afin de les sortir d'un mauvais pas. En effet, ils ont été pris pour cibles par des brigands alors qu'ils rentraient au monastère de Garreg Mach.. En quelques escarmouches vous réglez le problème ce qui ne manquera pas de les impressionner. Vous décidez tout naturellement de raccompagner vos 3 compagnons d'infortune à leur destination.

Ces jeunes gens s'avéreront être les délégués de leurs classes et futur dirigeant de leurs régions respectives à savoir :

• La jolie et déterminée Edelgard pour la maison des Aigles de Jais (L'Empire Adrestien)


• Le chevaleresque et fidèle Dimitri pour la maison des Lions de Saphir (Le Royaume de Faergus)


• L'audacieux et charmeur Claude pour la maison des Cerfs d'Or (L'Alliance Leicester)

Parmi ces 3 personnalités bien différentes, il vous faudra choisir celle à qui vous prodiguerez formation et conseils. Car voyez vous, vos récents exploits ont convaincu l'archevêque Rhéa de vous nommer professeur au sein de l'académie des officiers du monastère. Ainsi débutera votre aventure...

Qu'est ce qu'un Tactical RPG ?

Maintenant que le cadre est posé, concrètement comment ça se traduit In Game ? Si vous ne connaissez absolument pas le genre tactical RPG, il vous faut imaginer un jeu d'échec dans lequel le plateau serai remplacé par une carte (toujours découpée en cases) et dans laquelle chaque pion aurait des spécificités qui lui sont propres sous formes statistiques (force, défense, magie, critique etc...). Certains attaquent de 2 ou 3 cases en arrière la ou d'autres doivent aller au corps à corps etc. La victoire s'obtient le plus souvent en éliminant tout les pions adverses ou le chef.

"Une fausse paix est la source d'une nouvelle guerre"

Il faut bien savoir que Fire Emblem obéit à des règles du Tactical qui lui sont propres. La ou d'autres jeu du genre offriront une progression " RPG classique" avec une hausse de niveau pouvant aller jusqu'au symbolique level 99 et des équipements toujours plus puissants, Fire Emblem fait des choix un brin différents. Alors oui vos personnages augmenteront de niveau au fil des escarmouches mais vous n'atteindrez pas le chiffre symbolique de niveau 99 par exemple. 45-50 tout au plus.

L'équipement à disposition également n'obéit pas vraiment à cette logique coutumière dans le RPG à savoir : des éléments montant en puissance au fil de l'aventure. Ici vous aurez rapidement à disposition la quasi totalité des équipements du jeu. (hormis quelques pièces rares à dégoter sur le champ de bataille etc...). Dans cet épisode les armes ont chacune leurs spécificités et c'est surtout ainsi qu'elles se démarqueront. Certaines ont plus de chances d'effectuer des coups critiques mais avec un taux de précision plus faible. Certaines sont particulièrement efficaces contre des unités précises (cuirassier, chevalier pégase etc...). D'autres encore ont une meilleure portée ou solidité. La durabilité de votre équipement est symbolisé par un chiffre qui décroit au fil des actions choisies par le joueur. Une fois arrivé à zero, l'arme se brise. Il est de votre responsabilité de garder un œil sur leur état et faire les réparations/remplacement entre chaque mission.

Nouveauté de cet épisode, les escouades pourront être attribuées aux unités de votre choix afin d'apporter des actions supplémentaires. Chacune d'entre elle possède une action spécifique tel qu'un soin sur plusieurs unités adjacentes ou une charge sur l'adversaire. L'avantage majeur étant que les escouades offensives permettent une attaque sans contre attaque adverse derrière. Car dans Fire Emblem, il faut apprendre à utiliser les bonnes unités contre les bons adversaire. Utiliser un archer sur une unité volante vous procurera un avantage. Mais allez coller un mage face à un adversaire cuirassé et vous pourrez lui dire adieu. Il faut bien comprendre que le placement des troupes est la clé de voute de la réussite. La prise en compte de la portée d'attaque de vos unités et de celles de l'adversaire est primordiale afin de minimiser les contre attaque et donc les pertes.

Prenons un exemple concret : Vous envoyez une unité "hache" affronter une unité "épée". Alors il y a 2 possibilités. Soit vous tuez votre adversaire d'un coup et tant mieux. Soit ce n'est pas le cas et il contre attaque immédiatement derrière vous puisque les 2 unités ont la même portée d'attaque (1 case). Heureusement le jeu vous montre toujours le résultat hypothétique de vos actions avant que vous ne les validiez. Ainsi vous savez toujours à l'avance combien de Points de vie vous allez perdre et faire perdre. (Cependant ces estimations ne prennent pas en compte la probabilité d'un coup critique aléatoire). Alors que si vous aviez utilisé un magicien capable d'attaquer à distance cette fameuse unité "épée" adverse, aucune contre attaque immédiate n'aurait été possible de la part de l'adversaire puisqu'un épéiste ne peut attaquer à distance...

A cela s'ajoute des cases aux propriétés particulières. Notamment les régions boisés qui constituent un avantage puisqu'elles augmentent votre taux d'esquive. D'autres redonnent de la vie à chaque tour ou au contraire en font perdre etc. Ces positions accentuent d'autant plus l'importance du placement de vos troupes afin de maximiser vos chances de réussites.

Voila qui constitue les grandes lignes de la part tactique et guerrière du jeu. Cependant Fire Emblem Three Houses a une autre part importante dans sa construction et pas des moindres. L'aspect social du titre. Et cette dernière n'est négligeable ni en terme de temps, ni en terme d'intérêt.

« On boit le thé pour oublier le bruit du monde »

Comme cité en amont de cette critique, votre protagoniste a été nommé professeur de la classe qui aura eu l'honneur de votre choix initial. Ainsi le jeu est découpé en chapitres représentant pour chacun un mois du calendrier du jeu. Durant ce mois vous aurez à gérer votre classe en choisissant individuellement quelles spécialités chaque élève devra travailler. Ces choix s'opéreront chaque lundi, ensuite le calendrier avancera jusqu'au vendredi pour vous montrer les resultats de leurs progressions dans ces domaines. C'est par l'évolution de ces spécialités que vos unités pourront atteindre des classes supérieurs. D'ailleurs je vous conseille de rapidement jeter un œil aux classes ultimes qui vous intéressent afin de rapidement prioriser les spécialités nécessaires... Enfin viendra le Dimanche, jour pour lequel le choix de l'activité vous est laissé. Vous pouvez vous déplacer librement dans le monastère, vous reposer, effectuer des batailles annexes ou encore participer à des séminaires.

Clairement, une fois par mois, parcourir le monastère sera indispensable. Durant ces phases, vous explorerez les lieux afin de dépenser votre argent dans les différents magasins ou encore améliorer vos relations avec les personnages du jeu. Cela se fait par le biais d'activités, l'offrande de cadeaux ou la restitution d'objets perdus que vous trouverez ci et la dans le monastère. C'est en prenant le temps de créer des liens que vous pourrez peut être débaucher certains personnages des autres classes (et aussi si certaines capacités de Byleth qu'affectionnent ces élèves sont assez élevées). C'est aussi durant ces phases qu'il vous sera proposé de participer à la pêche. Un simple mini jeu de rythme et de reflexe pas bien passionnant sur le papier et pourtant vitale si vous souhaitez pousser le jeu à fond. C'est en effet un des moyens les plus efficace de monter votre "niveau de professeur".

Qu'est ce que c'est que ça encore vous dites ? Et bien c'est ce "niveau de professeur" qui détermine le nombre de points d'activités dont vous disposez pour le dimanche. Plus il est élevé, plus vous pouvez faire de choses. Votre niveau augmente également en trouvant des ouvrages parsemés dans le monastère, rendant ces phases d'explorations vraiment indispensable. Si tout cela se fait sans déplaisir les premières heures, on commence un peu (beaucoup) à sentir la redondance passé les 20/25 heures. Le monastère n'ayant honnêtement pas grand chose de grisant, devoir le parcourir de fond en comble à chaque chapitre a tendance à ralentir le rythme et à sérieusement lasser...

Le système de relation entre les personnages est toujours de la partie. Plus vos unités passent de temps cote à cote lors des batailles, plus leur relation peut évoluer. Ceci est matérialisé dans un menu dédié qui classe les relations entre les divers élèves de votre classe. Lorsque leurs liens augmentent, vous pouvez le passer manuellement au niveau supérieur ce qui débloque une scénette entre ces deux personnages. Si vous êtes avides de lecture et de mieux comprendre les liens qui unissent chaque protagonistes c'est la que ça se passe. Dans le cas contraire rien ne vous empêche de les passer mais c'est à mon sens ce qui donne de l'épaisseur au récit.

Vous l'aurez compris, à la manière d'un Persona, la partie sociale influe directement sur la partie tactique du jeu. Si globalement l'interconnexion des différentes mécaniques est fort bien pensée, les allers retours incessants dans le monastère auraient gagné à être simplifié / raccourcis / mieux rythmé...

Quelle difficulté choisir ?

Pour la sortie du jeu, plusieurs choix de difficultés s'offrent à vous. Normal et Difficile (Ainsi qu'un mode Lunatic qui sera ajouté peu après la sortie). Puis un second choix entre Classique et Débutant qui correspond à l'activation ou non du "Permadeath". Cette option représente la mort définitive des unités lorsqu'elles sont terrassées comme c'était le cas dans les premiers épisodes de la série.

Le mode Normal est clairement peu compliqué et s'adresse aux personnes qui découvriraient totalement le genre. Le jeu permet même de recommencer une mission du début tout en conservant l'xp obtenu lors de la première tentative.

Contrairement à ce que j'ai pu lire sur les sites professionnels, cette option n'est absolument pas disponible en Difficile sachez le. Recommencer une mission vous fait perdre l'xp acquis. Ainsi il ne vous est pas possible de faire de levelling à outrance. Seul les missions annexes vous donneront l'opportunité d'augmenter un peu vos personnages entre deux missions du scénario et cela de façon très limitée. Ainsi le jeu conserve une difficulté soutenue jusqu'au bout vous empêchant de devenir surpuissant. J'ai trouvé le mode difficile très bien équilibré avec un bon challenge (les 2 dernières missions m'ont même posé de belles difficultés).

Je vous recommanderai ceci : Prenez le mode difficile d'entrée et cela peu importe votre profil de joueur. Si vraiment c'est votre premier Tactical RPG ou que vous souhaitez juste vivre l'aventure, libre à vous de repasser en Normal en cours de route. Alors que si le jeu vous semble trop simple au bout de 10 heures, il serait dommage de devoir tout recommencer. Car le mode normal me semble vraiment trop simpliste, enlevant par la même toute tension durant les batailles. Quant aux vieux roublards de la saga, vous ne m'avez pas attendu pour activer le Permadeath n'est ce pas ?

Fire Emblem X Persona X Harry Potter X Game Of Thrones.

Nombre de critiques professionnelles ou amateurs comme celle de votre serviteur ont déja cités ces références. Pourquoi ?

Il faut dire qu'un certain Persona 5 a eu un succès si retentissant en termes commerciaux et d'estime qu'il a probablement orienté la structure calendaire de ce Fire Emblem. Sa dimension ultra bavarde et sociale doit également en être une forme d'héritage.

Cette académie peuplée de chouettes, dans laquelle la naïveté scolaire côtoie d'autres secrets plus sombre n'est pas sans rappeler l'univers de J.K.Rowlings.

Enfin, certains aspects plus durs dans le ton tendent à penser que la Dark Fantasy du Trone de Fer a eu quelques influences narratives. Sans pour autant atteindre des sommets de noirceurs (on en reste loin soyons honnête), on sent que les notions de mort, de responsabilités et de sacrifices ont été travaillées. Sous leurs traits juvéniles, les protagonistes portent sur les épaules des responsabilités, traumatismes et espoirs qui leurs sont propres. Bref un travail sur l'écriture notable et appréciable.

Cor de guerre

La bande son est d'excellente facture. Notamment les thèmes de combats épique et motivants. Le jeu propose le choix entre les doublages Anglais ou Japonais. Et sachez que chaque dialogue du jeu, qu'il soit principal ou totalement mineur, a bénéficié d'un doublage. Des centaines (milliers) de lignes de dialogues... Un boulot titanesque. Cette masse narrative a également été traduite en Français et c'est une traduction de haut niveau. Je n'ai repéré aucune formulation malheureuse ou hors contexte. Bref une localisation parfaite.

Technique de naguère

Techniquement le bilan est nettement plus mitigé. Car si les modèles 3D des personnages en Cell Shading sont très convaincant (malgré un aliasing prononcé), les décors eux, sont assez laid... Les cartes de batailles sont générique à souhait. D'autant qu'elles se répètent lors des missions annexes. (Une ville, une forêt, une plage, une plaine). On peut aussi déplorer quelques légers ralentissement lors des phases au sanctuaire et dans certaines actions de batailles. Rien d'alarmant outre mesure qui ruinerait l'expérience mais il faut le souligner.

Guerre contre le Temps.

En terme de durée de vie on dépasse clairement le cadre de la générosité. Chaque campagne est un jeu à part entière. Il est appréciable que le jeu n'ai pas été scindé en trois cartouches différentes vendus au prix fort,. Surtout après l'épisode "Fates" qui lui, avait eu ce modèle économique : 2 cartouches (une pour chaque famille) + un épilogue sous forme de voie neutre en DLC.

J'ai personnellement mis un peu plus de 55 heures pour mon premier choix de scénario qui s'est avéré être le plus court proposé par le jeu, c'est dire... Il faut clairement avoir du temps à investir et cela même dans le cas où vous ne pensiez faire qu'un seul scénario dans l'immédiat. Car même si une grosse durée de vie est majoritairement perçue comme un argument positif, je pense qu'elle peut aussi être négative selon le temps que vous pouvez consacrer aux jeux vidéos. On est ici face à un jeu très chronophage.

Le Repos du Guerrier

Essayons de synthétiser au mieux cette (bien trop) longue critique.Si vous n'aimiez pas vraiment la tournure des épisodes précédents, ce n'est pas celui ci qui vous réconciliera avec la série. Plus que jamais les développeurs ont mis l'accent sur le coté bavard du jeu. Vous passerez 50% de votre temps à guerroyer mais aussi 50% à lire des dialogues et interagir avec les personnages du jeu.

Si cette perspective ne vous effraie pas par contre, le plus gros du travail mental est fait. Pas de mauvaises surprises à l'arrivée. Puisque c'est un excellent Tactical RPG qui nous est offert ici. Contenu généreux, personnages intéressants, scénario avec quelques bons twists, bande son efficace, système de jeu qui a fait ses preuves... Fire Emblem revient en forme dans un épisode qui assume et synthétise plus que jamais sa modernisation et son accessibilité. Probablement un peu trop car son mode de difficulté normal dessert la gravité de ses enjeux scénaristique par sa facilité.
On lui reprochera cependant un bilan technique pas bien folichon et des phases au monastère flirtant dangereusement avec l'ennuie.

Au final il s'agit d'une porte d'entrée intéressante pour les néophytes, un excellent épisode pour les adeptes des derniers épisodes, mais toujours pas l'épisode de la réconciliation pour ceux qui attendaient un retour aux sources et ne voulant pas en démordre...

A l'image de Byleth : Choisissez votre camp !