Le deuxième épisode était le premier mais en mieux. Difficile à croire mais le troisième est à l'apogée de son art. C'est le 2, mais en toujours plus ++.
Au milieu de graphismes magnifiques et noyé dans une BO qui sert le café, Kratos prend place directement à la fin du précédent épisode. Une introduction in media res. Si vous n'avez pas joué au 2, dommage pour vous car on reprend à l'instant où on s'est arrêté.
La mise en scène suit, le doublage est appréciable, la caméra nous vend du rêve. Le plaisir qu'on pouvait ressentir avec GoW 2 est décuplé grâce notamment au level up technique. Kratos nous est présenté comme un monstre, une entité qui devrait nous faire peur car elle est inhumaine. Poséidon en sait long. Kratos est stylé mais ridiculement drôle à la fois. La satisfaction de terminer ce périple est galvanisant. On s'étonne du virage qu'a pris le personnage et la licence en arrivant dans les pays nordiques. Mais était il possible de faire encore plus ?
God of War III est au sommet de l'Olympe, trônant sur une montagne de cadavres divins. C'était vraiment bien.