Alors que le précédent opus avait su réinventer la formule et nous proposer une expérience originale, ce God of War: Ragnarök se repose sur ses lauriers et peine émerveiller.
Tout est plutôt convenu et vient soigneusement cocher chacune des cases du cahier des charges des productions AAA.
Le jeu commet d'ailleurs une faute de goût assez communes en ce moment dans ce genre de blockbuster : un backseat constant de la part des personnages secondaires. Pas une seule fois nous n'aurons l'occasion de réfléchir par nous même pour résoudre une énigme. Non, à chaque fois un personnage nous mettra grossièrement sur la voie... Rendant ce faisant l'expérience absolument inintéressante.
Mis à part quelques idées de mise en scène intéressantes, God of War: Ragnarök a tout copié sur son grand frère et reprend même jusqu'à ses défauts.
Est-ce un mauvais jeu pour autant ?
Certainement pas. Son ambiance est très réussie, sa musique accompagne parfaitement l'action, il est beau et son gameplay reste terriblement jouissif.
Mais on en sort avec l'étrange impression d'avoir joué à un God of War 1.5, une expérience dont on ne se souviendra pas très longtemps.