Gran Turismo 5 par Mickaël Barbato
Gran Turismo 5 est une catastrophe, un immondice lâché par un Yamauchi visiblement hors du coup, comme tous ses semblables japonais sur cette génération de consoles. dans le même bar à saké que Seabass et Ueda, le désormais ex-leader des simulation auto s'est mis en tête de donner dans l'idée la plus mauvaise possible. Et il a réussi le bougre d'incapable.
Il s'agit d'une simulation où vous devrez remporter des championnats ciblés. Par exemple, une spéciale japonaises cuvée de moins de 70. Pour cela, vous aurez à votre disposition des concessionnaires qui vous proposeront moins de 30% des voitures du jeu. Le reste sera disponible dans ce que la bande de trous de balle coupable de cette sombre bouse appelle "concessionnaire d'occasion". Ici, vous trouverez une vingtaine de voiture. Par jour. Oui, vous avez bien lu, pour avoir le modèle de vos rêves qui vous permettra de participer au championnat qui vous intéresse, vous n'avez plus qu'à prier. Chaque jour.
Il s'agit d'un jeu pas finit. Vous le mettez de côté quelques jours, soulé par ce système d'achat débile au possible, et vous vous retrouvez avec 3 MAJ à effectuer. Pas pour virer le vendeur d'occasion à la con, non, mais pour ajouter l'obtention magnifique d'une chanson japonaise insupportable. Ou, au mieux, une épreuve bonus qui se borne à rapporter de l'argent et aucun trophée personnel. Bof.
Il s'agit d'une simulation automobile qui s'est fait attendre pendant des années pour proposer un contenu tout simplement risible face à l'incontestable nouveau leader du genre : Forza. Si vous avez la chance d'obtenir les bonnes voitures quand vous le voulez, comptez sur une vingtaine d'heures pour l carrière A. Le double si vous accrochez à la carrière B, soit d'autres championnats mais uniquement pour les personnes qui s'extasient devant des courses non jouables. Car dans ce B, vous regarderez le jeu, donnerez de temps en temps un ordre aussi passionnant que "plus vite", "moins vite" ou "dépasse". N'est-ce pas fabuleux et plus jouissif que dans vos rêves les plus fous ? C'est rachitique et plus qu'insuffisant. Mais Yamauchi, ce gros troll, s'est chargé de proposer des choses aussi immanquables qu'un mode photo où vous pourrez prendre vos bolides en cliché dans des décors plus ou moins chatoyants. Zuber.
Il s'agit d'une simulation automobile où certaines caisses sont du niveau visuel espéré sur une machine comme la PS3... mais où le plu grand nombre est sorti de GT4 pour être lissé. En résulte un rendu PS2 HD décevant, qui se marie très bien dans certains circuits, eux aussi issus de versions antérieurs, tout simplement hideux. Des années, et des années à s'attendre à un résultat convaincant, à grands coups de screens-fake, il y a de quoi être sacrément déçu.
Il s'agit d'une simulation automobile dont le mode online est un bordel sans nom. A l'image de tous les menus du jeu, d'ailleurs, certainement designé par un dysmorphorbe sous crack. Baigné d'une musique d'ascenseur que même Vincent Malone (l'incommensurable auteur de la musique de France Telecom) n'aurait osé composer, il va vous falloir du courage pour vous habituer à ce fouillis visuel. Sortir rentrer, ressortir pour s'assurer que l'option recherchée n'est pas à la racine... Mais non, elle était bel et bien cachée dans les toute petite cases sur le côté. Misérable.
Il s'agit d'une simulation automobile dans laquelle il n'est pas possible de modifier son système de freinage.
Il s'agit d'une simulation automobile qui réutilise des bruitages de l'époque début PS2.
Il s'agit de la plus grosse déception de cette gen, voir de l'histoire du jeu-vidéo. Oui, carrément.