Ombre et lumière

Il y a 2 façons de voir Gran Turismo 5.

Le verre à moitié plein, et le verre à moitié vide.

La première : on oublie les siècles de développement, la communication honteuse de Yamauchi, et on essai de ne pas trop l'attendre comme un Messie vidéo ludique de conduite automobile.

Si vous y parvenez, manette en main, vous allez prendre un pied monstre, avec des sensations de pilotages superbes, des claques visuelles sur certains circuits et voitures, et l'impression d'en avoir pour votre argent, tant le jeu est énorme en durée de vie et challenge en tout genre.

La seconde : exigeant, vous vous dites qu'en 6 ans de développement le jeu doit être irréprochable :graphiquement une tuerie, l'IA doit être intelligente, on peut détruire sa voiture, le multi révolutionnaire, en bref la référence en simulation de conduite sur console.

Dans ce cas....dire de vous serez déçu est un euphémisme. Techniquement (même s'il faut reconnaitre qu'il est en 1080p, ce qui est encore finalement assez rare) il est très inégal.
Le novice restera émerveille devant les Ferrari modélisées à la perfection, le connaisseur remarquera que 80% des voitures (soit 800) n'ont pas subit le même traitement de qualité, et les textures PS2 ont été reprises.
Et que dire de l'IA niveau PSX qui reste d'une absurdité sans nom, des dégâts, certes existant, mais qui nécessite de prendre un mur à 300 km/h pour rayer son capot, et le multi qui rame pour l'instant (et qui fait même ramer l'interface en solo).

Pour moi le verre est à moitié vide, mais je vais le finir quand même.

MAJ : Après y avoir joué très (trop?) longtemps je monte la note à 7. Les mises à jour régulières, les évènements saisonniers relève le challenge (et prouvent que le jeu est définitivement sortie alors qu'il n'était pas finis).

Et je l'avoue je prends du plaisir à conduire toutes ces voitures virtuelles, et c'est finalement le plus important. Allez encore quelques courses et j'ai ma Red Bull X2010...