Exactement 11 ans. Onze années entre sa sortie et ma complétion de l'histoire de ce GTA 5, vertiges de vieux.
Grossièrement, ce GTA5 m'a formellement beaucoup plu, mais déçu sur le fond. À son crédit : ses personnages (Trevor :3), sa finition comparativement à celle du 4, ses caméras (fini la fichue caméra automatiquement remise à un niveau débile du 4 !), ses mécaniques de couvert, son feeling avec les armes et les véhicules (sauf les aériens, qui peut aimer piloter ces horreurs ?), ses événements aléatoires...
En revanche, je suis déçu pour la première fois par l'histoire et le propos d'un opus de la série. C'est difficile de mettre le doigt dessus mais je pense qu'il s'agit de la densité de son scénario. Si tout commence somptueusement bien, la mise en place est réussie, drôle, inspirée, lorsque la conclusion se profile, tout s'accélère de manière brouillonne et finit dans un grand feu d'artifice à peine maitrisé. La critique proposée texto par le dialogue final avec Devin est trop balourde comparativement aux prouesses du 4 en la matière ("maybe here, things will be different") et résonne de manière plus actuelle et moins prophétique que son prédécesseur.
Le end game ne propose pas grand chose et certaines quêtes sont très facilement ratables à mon grand dam. J'aurais aimé voir un peu plus de cet univers où il fait si bon jouer, j'ai le sentiment qu'on en a moins à se mettre sous la dent que dans le 4, mon impression provenant sans doute de l'excellent dernier DLC.
Très bon jeu, pas un GTA du top 3.