Si riche... et pourtant si creux
Je ne sais pas si j'ai trop vieilli pour jouer à GTA, mais une chose est sûre : je n'ai PAS DU TOUT apprécié cet épisode qui a liposuccé toute la bonne graisse des précédents volets ; on se retrouve face à un scénario vide sous toutes ses formes (histoire, personnages, situations, dialogues) et entraînant avec lui une monotonie persistante tout au long du jeu, on traîne ses guêtres dans des missions inutiles et trop dirigistes sans trop comprendre la teneur, et au bout de 25 heures le générique de fin s'affiche... et on sait pas trop pourquoi.
Alors oui, c'est beau, c'est grand, c'est bien mis en scène, c'est riche de contenu, mais à quel prix ? Los Santos est vide, la campagne encore plus, les missions annexes sans intérêt (mais qui pourrait bien s'amuser à chercher 50 pièces de soucoupe volante dispersés sur 70km² ??) ; du creux, du creux et encore du creux, où sont passés les dialogues Tarentinesques et les critiques justement placées ? Tout est expéditif et sans subtilité dans ce GTA V qui n'est qu'un jeu McDo : une fois mangé, on a encore faim et on est dégoûté d'avoir claqué 15 balles pour de la mauvaise bouffe.
Depuis j'ai retouché à GTA IV et Red Dead Redemption et y'a pas à dire : ça c'est de la bonne.
Graphismes : 5/5
Jouabilité : 5/5
Bande-sonore : 5/5
Durée de vie : 5/5
Scénario : 0/5
Moyenne arithmétique : 8/10 ; note du cœur : 6/10.