Laaaaaa BARRE AU CENT HUIT !
Guns of Icarus Online, c’est le genre de jeu un peu fini à la truelle auquel on pardonne ses petits soucis de finition, car c’est aussi un excellent jeu multijoueur dans lequel des équipes de quatre joueurs s’affrontent à bord de zeppelins armés jusqu’aux dents.
Chacun a son rôle : le canonnier est chargé de faire des gros trous dans la coque ennemie, l’ingénieur est chargé de réparer la sienne, et, bien sûr, le capitaine se charge de piloter le vaisseau et de garder l’avantage sur l’ennemi. A cela s’ajoute un système assez riche d’équipement et de compétences permettant aux joueurs de se spécialiser tout en profitant d’un objet et d’une compétence d’une autre classe, histoire de donner un petit coup de pouce quand le besoin s’en fait sentir.
Qu’on se le dise : l’expérience de jeu prend toute son ampleur avec un micro et des potes (accessoires vendus séparément). Avec un pilote qui ne sait pas piloter, ou qui, au contraire, prend son rôle complètement à cœur et hurle ses ordres de réparation et d’attaque, un ingénieur qui panique parce que le vaisseau tombe en miettes, ou un canonnier qui peste contre le capitaine parce qu’il n’a perdu son angle de tir, il y a vraiment de quoi se fendre la poire.
Les parties sont rapides, funs, et du peu que j’en ai vu, plutôt équilibrées. Ce n’est pas parce que vous débarquez que vous n’avez aucune chance, même si une bonne expérience de pilote vous aidera maîtriser les vaisseaux les moins manœuvrables. Il faut surtout penser à remplacer les canons de base des vaisseaux et à changer un peu l’équipement en fonction de ce que vos coéquipiers prévoient d’utiliser.
Je parlais de problèmes de finition, qui concernent surtout l’interface du jeu. Elle a tendance à être un peu touchy et ne se verrouille pas là où un écran de chargement est censé vous empêcher de tout faire sauter. Les invitations provenant d’autres joueurs ont aussi tendance à disparaître un peu vite. En dehors de ça, le jeu est plutôt beau (à l’exception d’une ou deux cartes), stable et bon marché.
Il ne lui manque qu’un peu plus de joueurs pour que les parties puissent vraiment s’enchaîner.