Avec la fin d'Halo 2, comment se dire qu'il n'y aurait pas de 3, il y eut donc un soir, il y eut un matin et naquit Halo 3, 59,99 euros s'il vous plaît, bonne journée merci bien.
Halo 3, après son fort moyen prédécesseur, n'a pas eut trop de mal à rattraper le coup et demeure un soft tout à fait buvable sans pour autant égaler l'ouvreur de voie qu'état Halo premier du nom. Halo 3 reprend l'intrigue du second opus à peu près là elle elle s'était arrêtée avec comme entrée de jeu une cinématique d'introduction ne se situant même pas à la cheville de celles de deux premiers jeux. Ce petit accroc passé, Halo 3 nous dispense d'un insupportable scène de mise en jambe et intègre l'apprentissage (vite maîtrisé) des commandes du jeu à un début de progression en jungle somme toute bien construit. On entre dans l'action sans artifice ou presque et la progression dans des niveaux bien construits se fait toute seule, sans grand temps mort, bien accompagnée d'une musique toujours aussi bien composée, Martin O'Donnel étant toujours de la partie.
Ici retour au Chief et à lui seul, retour des bons vieux flingues de l'action plus nerveuse et enfin, surtout, par dessus tout, l'équilibre du premier opus en terme de phases extérieur-intérieur et pied-véhicule est partiellement retrouvé malgré une séquence un peu inutile en avion. Halo 3 reprend plusieurs scènes du premier en remastérisé que cela soit le débarquement tout droit sorti du "cartographe silencieux" ou encore le grand run à la fin, moins palpitant cependant, mal amené, et moins bien mit en scène, il est vrai. Encore une fois, la cohérence esthétique de l'univers est mise à mal avec le retrait et la réintroduction de flingues et un changement de tenues parmi la troupe humaine, voir ma critique du deuxième épisode de la saga pour plus de détails. L'ensemble est en revanche plus spectaculaire et par certains aspects hollywoodiens. Là où au cinéma l'ensemble donnerait un film lourdingue, on a droit à un jeu vidéo passable car ce n'est pas la même chose. L'on pourra également critiquer la fin de cette histoire, qui refusant de liquider son héros, le perd quelque part en attendant... Le prochain opus...
Le mode campagne, court, n'en demeure pas moins soutenu quant à son rythme et invite à quelques parties en coopératif tout à fait honorables, même si cela reste faible, eut égard au paquet mit sur le mode multijoueur, qui lui cartonne, comme toujours, l'audience étant assez large pour assurer un succès certain et un vivier de joueurs suffisant pour rendre la chose intéressante. Mais le jeu en ligne a des défauts qui lui sont inhérents, comme toujours...
Lien vers ma liste sur la franchise Halo faisant également office d'index à critiques : http://www.senscritique.com/the_dude/liste/53696/franchise-halo/