[C'est ma première critique je sais pas si elle sera bien structurée etc]
C'est le jeu qui m'avait été offert avec la GameCube, ma première console portable "à moi" (j'avais la PS1 mais elle était à toute la famille). J'avais 7 ou 8 ans, et cette critique est écrite par cette version plus juvénile de moi, donc peut-être un peu biaisée. Si j'y rejouais aujourd'hui je serais sûrement beaucoup plus objectif.
Ce jeu a été développé différemment selon la plateforme et je crois bien qu'aucune version n'est la même. Un ami y jouait sur PC par exemple, et il m'a dit que le jeu commençait directement au chemin de traverse alors que sur GC il y a toute la partie au Terrier, avec les gnomes volants et la machine à laver enragée.
L'histoire prend place sur 5 jours seulement, après coup on trouve cela dommage car on aurait bien aimé plus de cours, de missions annexes, de matchs de Quidditch avant d'affronter le Basilic.
En parlant de Quidditch, c'est pour moi une des parties les plus réussies du jeu. Non seulement on peut à un moment donné voler en toute liberté dans le parc de Poudlard (les prémices de l'open world ♥, j'ai passé tellement de temps à voler en prétendant que c'était moi sur le balai... "Mais qu’est-e qu'il se passe avec mon balai ? J'ai dû heurter une barrière magique !" quand on allait trop haut, mythique), mais les matchs de Quidditch, bien que joués seulement du point de vue de Harry l'attrapeur, rendent bien mieux compte de la grandeur du terrain et de la beauté de ce sport que dans le jeu Harry Potter: Coupe du monde de Quidditch. On reprochera toutefois la simplicité du gameplay durant ces séquences, où il suffisait de passer à travers des anneaux pour attraper le vif d'or...
Le département artistique a pris des libertés quant aux décors, aux costumes et visages des personnages. Il s'agit donc plus d'une adaptation plastique du livre que du film. Les robes de sorcier sont beaucoup plus sobres dans le film par exemple, les baguettes scintillent dans le jeu mais pas dans le film... Le parc est bien différent du film, le château même. Sans parler de la B.O., qui ne reprend aucun thème de John Williams, n'en suggère même pas la moindre note, mais parvient à créer un univers sonore consistant et tout aussi féerique et adapté à ce monde merveilleux. Jérémy Soule fait un excellent travail, et plus de 10 ans après, j'écoute encore régulièrement en boucle les meilleurs morceaux (mélodiques, pas les morceaux anxiogènes joués durant les phases de combat haha)
Autant de libertés qui m'ont permis de redécouvrir le monde d'Harry Potter sous un troisième prisme, après la plume de J.K. Rowling, puis les films.
Le jeu est trop loin dans mon esprit pour en retenir les qualités et les défauts que j'ai oubliés, mais c'est un jeu qui a une place spéciale dans mon cœur.