Edité par le studio Inkle, le jeu est dans un anglais plus abordable que le très soutenu 80 days. Mais peut importe, ici on nous propose de déchiffrer une langue inconnue (un esperanto avec des symboles en forme de nouilles) ! Le jeu est à la fois génial et tout pourri. On déambule dans univers 3D digne de 1998. Mais on vit le même sentiment grisant d'exploration et d'excavation d'un monde perdu que Outer Wilds. En plus de la gratification de comprendre petit à petit chaque nouveaux glyphes. Le scénario est malheureusement claqué au sol. J'avais l'étrange sensation de passer à côté de l'histoire tant c'est sans queue ni tête. Mise à part le final, le jeu est un vagabondage sans enjeux. Et à l'instar de 80 days, ça blablate trop. Ouf, tout le background a découvrir est infiniment intéressant que s'en est sans fin (certains joueurs sont à leur 7ème run...). Les phases de navigation sur des rivières de vents sont poétiques. Et quelle plaisir champolionesque que de se surprendre à lire des phrases entières quand on peinait alors sur chaque symbole.