Il m’aura fallu du temps pour venir à bout de Here They Lie, un des tout premiers jeux à être sorti sur le PSVR. Pourquoi ? Vous allez le savoir…
Au départ, tout se passe bien. J’incarne un homme qui recherche sa femme perdue on ne sait trop où. On est donc en vue à la premiére personne, dans un univers trés gris, au point de se demander s’il n’est pas en noir et blanc mais quelques touches de couleurs viennent égayer tout cela. Ou pas d’ailleurs. On peut se déplacer, orienter la caméra avec le stick par à coup ou de maniére normal en tournant la tête, et ramasser des objets et ouvrir des portes en appuyant sur X. Et on peut aussi basculer le jeu en mode 2D (sans VR donc) dans le menu. Ce qui n’a aucun sens, le jeu ayant été développé spécialement pour le support.
Bref, avançons et on se retrouve dans une ville. Rien n’est indiqué, on trouve des infos sur le scénario à droite et à gauche (surtout à droite d’ailleurs) et on tente d’avancer dans des rues croisées formant un vrai labyrinthe. Trés rapidement, on est frustré parcequ’on ne trouve pas sa route alors on appuie sur R2 pour accélérer. Alors on court plus vite, on tourne la tête à droite et à gauche… et là, c’est le drame. Le Motion Sickness dans toute sa splendeur et le gros probléme du jeu : Au bout de 20 minutes, on a une furieuse envie de dégobiller. Heureusement, les chapitres sont court et le jeu nous propose souvent de faire une pause, donc il semble le savoir. Mais alors il aurait été bon de trouver une solution, comme pour les chargements trés longs. Sachant que le jeu dure 4 à 5 heures…
Bref, passons là dessus et précisons que le titre propose malgré tout quelques bonnes choses et n’est pas passé loin de la bonne surprise. Quelques passages d’infiltrations, une ambiance franchement glauque, quelques pures trouvailles visuelles et un scénario cryptique qui fera plaisir à certain, il y avait de quoi se faire plaisir malgré un aliasing omniprésent. Le dernier tier du jeu m’a bluffé et je l’ai fait d’une traite car moins déstabilisant et plus stable. Mais pour ça, il m’aura fallut plusieurs jours de galère à combattre le malaise… C’est franchement con…