On peut saluer d'High on life son originalité: son esprit cartoon malpoli, ses PNJ déjantés, ses situations grossièrement loufoques ; et pour enfoncer le clou, des armes vivantes qui vous parlent, discutent entre elles, s'invectivent dans un joyeux vacarme. Le plus souvent c'est incompréhensible pour celui qui ne maîtrise pas l'anglais ou n'a pas deux paires d'yeux supplémentaires pour lire les sous-titres. Mais finalement, ça passe. Vu le contenu et la longueur des dialogues, on peut en rater quelques uns.
J'ai franchement pas adhéré à la mécanique chasseur de primes qui consiste à dézinguer boss sur boss même si c'est pour la bonne cause : débusquer des armes (et acheter d'autres équipements) aux effets différents et qui deviennent vite complémentaires. Et petit à petit, on se sent pousser des ailes, on atteint des zones auxquelles on n'avait pas accès, on franchit des obstacles d'une nouvelle manière mais on doit aussi se creuser un peu la tête pour solutionner des casse-têtes plus complexes.
Le scénario ? oui bon pourquoi pas. J'aime bien les dessins animés.
Au final, j'ai trouvé High on life plaisant, plutôt immersif malgré le barrage de la langue et parfois chiant dans ses dialogues ou ses combats de boss plutôt classiques. Il est ni beau ni moche mais coloré et cartoonesque.