Hollow Knight est un Metroidvania, à savoir un jeu d'action aventure en 2D à tendance plate forme, ou le joueur va devoir explorer un monde, connectes en zones, la plupart du temps. L'exploration des différentes zones est soumise à l'acquisition d'objet ou d'aptitudes et permet de rythmer l'avancée du joueur dans l'univers.
Vous incarnez le Knight, un petit insecte voyageur armé d'une aiguille comme seule arme. Votre voyage vous mène jusqu'au village de Dirtmouth, ou les villageois disparaisse un à un du coté d'un ancien royaume abandonné niché au creux de la terre
L'ambiance est posée, l'aventure peut commencer.
Les présentations faites, ne vous fiez pas à son apparence toute mignonne, Hollow Knight est un jeu qui va mettre vos nerf à rude épreuves, plateforme exigeante à la Super meat boy et exploration ardu au programme. Au vu de sa difficulté, si vous comptiez vous en sortir en sept à huit heures de jeu, vous êtes loin encore de vous imaginez a quelle point vous vous trompez, le jeu est gargantuesque de contenu, rempli jusqu'au trognon et le plus remarquable c'est qu'il parvient malgré tout à ne jamais proposer deux fois les mêmes challenges ou ambiances, ce qui reste un tour de force de nos jours.
Cote prise en main, le jeu répond du tac au tac, c'est fluide et agréable à jouer. Le feeling des combats et efficace avec des feed back visuels et sonores malin, le jeu opère une réduction des bruits lorsque le joueurs est touché, très immersif.
Les décors sont variées et riche de détails chargés en sens sur l'histoire.
Le sentiment de progression est satisfaisant et relativement bien rythmé, l'obstacle d'hier n'est plus un problème aujourd'hui grâce à ce dash durement acquis.
A noter tout de même des freezes et autres ralentissements dans certaines zones, les développeurs travaillent à régler ces petits problèmes.
Plus étonnant le jeu se révèle après quelques heures de jeu, d'une qualité d'écriture de son univers qui laisse admiratif, grâce à une cohérence de tout les instants et un grand soin apportés aux dialogues des *P*NJ** et plein de petits détails distillé au cours du jeu, via les décors et lignes de dialogues, qui laisse penser que les créateurs maîtrisent sur le bout des doigts leur univers.
Reste un point qui fait débat et qui déterminera si oui ou non vous accrocherez à Hollow Knight, l’éditeur de carte, à savoir qu'il faut se procurer les cartes auprès d'un marchand cachée dans chaque zone du jeu, ce qui implique que vous allez devoir naviguer à vue pendant un petit moment, tout dépendant que vous mettrez à trouver ce fichu marchand, ce qui peut générer quelques crises de nerf aux moins patients d'entres nous. Certains seront rebutée par ce système, les autres le loueront pour son implication dans l'univers.
Il n'invente rien de particulier mais fait beaucoup de choses mieux que ces concurrents sur le même terrain, grâce à un univers plein de charmes, de mystères à résoudre et généreux comme pas possible si on s'y implique un minimum. On a le sentiment que les développeurs ont pris le temps de peaufiner pour livrer un jeu abouti de bout en bout, c'est le sentiment qui domine pendant mes nombreuses heures de jeu sur le titre.
Hollow Knight est un petit bijou taillé par ses créateurs, un des meilleurs metroidvania de ces dernières années.