Perle indés de ce début d'année pour beaucoup, Hollow Knight est un jeu produit par une petite équipe, la team Cherry. Pourtant, et comme Ori and the Blind Forest en son temps, Hollow Knight est très très loin de me convaincre. Ne voulant m'étaler pour d'inutile raison, je vais tenter d'expliquer de manière claire et concise les raisons qui firent que pour moi la traversée du jeu fut un chemin de croix.
Hollow Knight est donc un MetroidVania comme disent les puristes. Cela consiste donc à être catapulté dans un monde sans y connaître grand chose, hormis le nom du patelin, soit le Royaume insectoïde d'Hallownest dans notre cas.
La première chose qui frappe reste bien sûr la réalisation du titre. C'est beau, bien dessiné, avec des éléments du décor qui pètent quand on swing de l'épée, bref ça fait du bien à la rétine. Hormis pour moi quelques problème de lisibilité dans certains cas mais passons. La musique tout en étant classique reste très appréciable et les premières heures de jeu reste un petit plaisir de découverte.
Mais la suite quant à elle change du tout au tout. Les problèmes d'Hollow Knight vont s'imbriquer les uns dans les autres afin de créer une chaîne de la frustration.
Le premier problème d'Hollow Knight c'est son système de carte tout droit sorti de l'esprit du pervers Lucifer. En effet, dans Hollow Knight, pour débloquer la carte d'une zone, il faut trouver Cornifer. Mais qui est dont ce joyeux luron me direz-vous ? Et bien c'est un cartographe, a qui il faudra acheter la carte de chaque zone du jeu, pour une somme modique ( par contre si vous voulez connaitre votre position sur la carte il vous faudra acheter une boussole chez sa femme dans la ville de Dirthmouth, le Hub du jeu, tout comme les positions des points de sauvegarde etc ). Mais Cornifer, ce fieffé farceur, est planqué dans chaque zone, ce qui signifie qu'une nouvelle zone de jeu vous gratifiera d'un bon moment de recherche pour débloquer cette fameuse carte. Au début c'est drôle, à la fin sacrément relou.
Le second problème est un système de mort inspiré de Dark Souls. Il faut retourner sur le lieu de votre mort et combattre un petit fantôme afin de récupérer vos Géo, l'argent du jeu, et une petite partie de vos point d'âme ( les point d'âme, c'est ce qui vous permet de récupérer votre vie, d'effectuer des attaques spéciales etc, de la Mana en somme ). Sauf que si la mort vous frappe à nouveau, au revoir à vos deniers, vous récupérer cependant vos points d'âme. Mais si vous perdez vos deniers, comment acheter une carte à Cornifer ? Grinder, allez tuer des ennemis afin de récupérer des sous sous et pouvoir vous repérez dans ce monde bien vaste.
Le troisième, et Dieu sait que je suis d'habitude loin de m'en plaindre, c'est la difficulté du soft, qui parfois à cause d'animation à mon sens pas assez détaillées ou de boss aussi inspiré qu'un pâte gruyère un soir d'hiver ( le boss qui crache des boules en l'air ou encore un boss qui crache des petits ennemis tous les deux secondes ). Bref entre des boss peu convaincant et des ennemis parfois complètement overkill ( coucou le cafard géant au bouclier ), on se prend des tannés qui nous ramène parfois très loin du lieu de notre mort, la faute à un système de sauvegarde punitif, les points de sauvegarde étants très éloignés les uns des autres. Et si vous êtes dans une zone ou vous n'aviez pas trouvé la carte, la frustration devient franchement assez folle.
Tout cela cumulé crées d'innombrables aller-retour chiant comme la pluie, une sensation de redite vraiment très marquées. LA déception de l'année cela va sans dire et un jeu pour moi très largement surestimés.