Gnhiii... Il s'en est fallu de peu pour mettre la note maximale sur cette superproduction signée Guerilla Game. On est en face pour l'instant du plus beau open world du marché avec le bestiaire le plus original et le plus jouissif à chasser. Viser les parties les plus fragiles de ces colosses mécaniques pour expédier les combats se montre captivant, même si au final on utilise toujours le même type de munitions (flèches de précision, de feu...). Au début, on varie un peu l'utilisation des armes mais au final l'arc reste incontournable. Les quêtes annexes scénarisées se suivent sans déplaisir et ce malgré la conclusion restant identique avec une confrontation à la clé. Il est dommage que les camps de bandits deviennent faciles à nettoyer, faute à une IA aux fraises du style "Oh un cadavre! Bah pas grave, je continue ma ronde comme si rien n'était..."
Le récit principal est captivant malgré son manque d'originalité sur les grandes lignes. C'est bien amené avec des révélations qui poussent toujours à continuer. J'ai mis du temps à m'attacher à la belle Aloy, assez classique durant les premières heures. Il faut attendre ses prises de bec avec Sylens vers la moitié de l'intrigue pour que la demoiselle se dévoile vraiment. On peut féliciter Guerilla Game de ne pas tomber dans l'approche commerciale facile en évitant le choix de la guerrière sexy dévêtue avec un faciès de top model. Ici, c'est presque tout le contraire: Aloy a un visage manquant de finesse (assez masculin même) et sa plastique n'est pas vraiment mise en valeur par ses tenues. C'est plus cohérent et cela n'empêche pas la demoiselle de se montrer très féminine. On peut lui souhaiter une grande carrière à la Lara Croft si GG décide de mettre en chantier une suite. On l'espère grandement car il tiennent un excellent concept avec ce titre, non dépourvu de défauts de jeunesse certes, mais qui atteint largement sa cible. Son gros succès critique et public (pourtant il y avait la mère Zelda en face) est là pour en témoigner.
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