Oui, 5 n'est pas une note qui aide beaucoup, mais à choisir, ce serait un 4.5/10 histoire de pencher vers le négatif.
Parce que Hotline Miami 2 (HM2) est un bon jeu, mais en même temps assez mauvais.
Pourquoi jouer à Hotline Miami ? Pour le Hack 'n Slash, le sang, l'action et l’adrénaline. C'est du pur Crank (Hypertension) !
Et c'est amusant de voir qu'un comic est disponible pour quelques euros de plus, parce qu'HM2 c'est ça : un très bon comic !
Vous suivez plusieurs personnages, vous avez leurs histoires, leur époque, leurs aventures... Le rythme est le même qu'une histoire racontée. mention spéciale tout de même à la "subtilité" apporté au personnage de l’écrivain qui vous laisse le choix de tuer ou non.
Au final, et sans vous spoiler, vous allez en savoir beaucoup plus sur l'histoire oui, mais au niveau de la satisfaction du jeu, vous risquez de rester sur votre faim.
Pour résumer, voici les raisons principale qui m'ont fait baisser sa note :
- Inégalité des niveaux. Même si la difficulté correspond aux capacités de tuer des perso, ça reste un jeu : mettre un niveau ultra simple après un niveau très difficile, ça n'a pas vraiment de sens quand celui ci n'offre rien de particulier.
- Les même bugs que le premier et donc la même exploitation de ces derniers, ce qui entache vraiment le jeu... Pourquoi se compliquer la vie...
- La bande son est loin d’être excellente comparé au premier. Certes pas mauvaise, mais totalement oubliable.
- Un "second" personnage non jouable inutile vous suit. Inutile parce que sa mécanique ne colle absolument pas au gameplay d'HM2. Pour mieux comprendre mieux vaut voir une vidéo, mais par exemple le fait de se déplacer en diagonal pour se montrer / cacher tout en tirant devient impossible. Autant faire un mode 2 joueurs !
- Le style graphique collait bien avec l’époque du premier épisode, dans HM2, on ne sent pas le changement d’époque (les années 90 quoi...)
Pour résumer, autant lire le comic seulement plutôt que d'y jouer... Je n'ai pas retrouvé les super sensations de psychopathe du premier, je n’étais vraiment pas dedans.