Kero Blaster est un jeu de Daisuke Amaya, aka Pixel, le ptit gars derrière de Cave Story. 10 ans plus tard, il s'est dit qu'il serais ptet temps de se bouger le cul et passer a autre chose que les liasses de billets récoltées grâce à Nicalis. C'est donc en 2014 qu'il nous pond un jeu qui sors un peu du sol mais qui reste malgré tout dans le même genre d'ambiance que Cave Story : Un jeu de plateforme qui mélange réflexe et jeu de tir, mais ici beaucoup plus court et plus linéaire. Et la linéarité, c'est ce qui fait de la particularité du jeu.
On incarne donc une grenouille sans nom, qui a l'air d'être un fonctionnaire et bosse avec un chat noir scientifique et une assistante qui est.. Un machin rose avec un chapeau ? Qui bossent donc tout les 3 afin d'éradiquer des méchants trucs noirs. On suis donc les aventures de la grenouille que j'ai nommé Pepe, pour des raisons de normes. Pepe se doit donc de tirer sur a peu près tout ce qui bouge en suivant les ordres de sa directrice qui est pas capable de se faire comprendre par qui que se soit dans le personnel de la boîte. A chaque fins de missions on voit la dite directrice, qui change bizarrement d'épisodes en épisodes. On doit encore éradiquer des machins chelous, encore, encore et encore. On a donc un jeu de plateforme bien dosé, avec de jolis environnements variés et très simples tout en restant efficaces. Et bien sur, les musiques déchirent, merci Pixel.
Critique de la société amphibienne
Ce qui fait vraiment le charme de ce jeu et qui le rends agréable, c'est de 1 son gameplay très classique qui le rends très abordable, son univers très enfantin et mignon tout plein, tout en gardant une difficulté parfaitement adaptée a chaque situations. On a la dose d'armes, de façon d'aborder les boss, et le tout combiné avec la pseudo "histoire" le rends très intéressant dans sa simplicité, qui ferait rougir la majorité des jeux indés de plateforme les plus prétentieux. Ca se veut pas bête, ça se veut pas intelligent, ça se veut juste fun pour passer un bon moment et ça marche très bien. Et au final ce jeu, aussi simple qu'il puisse paraître arrive malgré tout a avoir une certaine symbolique. On suis le quotidien de pepe, qui se fait crier dessus par sa directrice, qui fait du métro boulot dodo en communiquant a peine avec ses collègues avant de partir au dur labeur. Vers les derniers niveaux on peut voir une sacré dose d'horloges un peu partout, et on finit par se rendre compte qu'on a fait que la même chose depuis plusieurs missions. Kero Blaster arrive en même pas 3 heures a faire une meilleure critique sur les heures sup' abusives des directeurs, le travail a peine récompensé par ses collègues, et arrive a mieux montrer une critique du travail que beaucoup de jeux qui cherchent a montrer qu'ils sont plus intelligents que beaucoup d'autres trucs. Le jeu est rempli de petits indices de ce genre, et c'est complètement assumé, et ce sans prétention, et c'est pour ça que c'est très fun. On peut les zapper, ça change rien, on peut s'en foutre complètement et kiffer tirer sur des machins. (En plus je me semble que Pepe a une cravate en plus, qui est un peu le symbole du fonctionnaire de base qui fait son métro/boulot dodo)
Jouez à Kero Blaster franchement, juste le temps de quelques niveaux, c'est rigolo.