La série des Kid Icarus est surement l’une des moins célèbres de chez Nintendo, logique pour une série qui n’a connu que deux épisodes dans les années 80-90… L’annonce de la sortie d’un troisième épisode en 2012 pouvait alors paraître surprenante. Voyons alors si ce coup de poker made in Nintendo et Sora est bon ou pas…
Sorti presque 1 an après la sortie de la 3DS, Kid Icarus Uprising délaisse le jeu de plate-forme 2D (genre déjà sur-représenté chez Nintendo), pour passer au shooting-game 3D.
On suit alors Pit, un ange qui ne sait pas voler, qui aidé par Palutena, la déesse de la lumière, doit combattre Médusa, la dirigeante de l’armée des enfers, afin de ne pas faire sombrer le monde dans le chaos.
On suit alors notre ange préféré dans une série de niveaux, qui se composent chacun en 3 phases :
-Un passage dans les airs (Pit vole grâce à un don de vol offert par Palutena), où on doit tirer sur les ennemis qui nous font face (un rail shooter quoi)
-Un passage sur terre, assez dirigiste, où on doit (aussi) battre les ennemis qui nous font face
-Puis un boss plus ou moins dur
Bref, on a l’impression de faire face à un jeu assez classique. Pourtant, dès le premier niveau, on sent que la mayonnaise prend. Le jeu est fun, le rythme est endiablé, on prend plaisir à contrôler Pit, que ça soit dans les airs à éviter les tirs ennemis, sur terre à résoudre parfois des énigmes (rarement très difficiles, on n’est pas dans Zelda), ou face aux différents boss qui ont chacun leurs points faibles. Le jeu est agréable à prendre en main (avec les différents types de coups, les esquives…), les ennemis sont variés, on ne s’ennuie jamais.
Le jeu est encore plus agréable à suivre avec les dialogues entre les personnages en cours de partie, toujours très drôles à suivre et même à mourir de rire parfois (les différents personnages sont hauts en couleur). Malheureusement, ils sont un peu dur à suivre en cours de partie, car il n’y a pas de VF.
Quant au scénario, malgré l’apparente simplicité de ce dernier, il ne manque pas de rebondissements. Plein de nouveaux protagonistes font leur apparition, en passant par Pit Maléfique (un ange noir, l’opposé de Pit), la déesse de la nature Viridi, etc… On comprend alors que le scénario, qui semble très manichéen à première vue, ne l’est pas tant que ça.
De plus, on a une grande rejouablilité, le grand panel d’armes nous pousse à réessayer des niveaux encore et encore : On a 9 types d’armes, certains sont meilleurs au corps à corps, comme les massues ou les griffes, d’autres sont meilleurs de loin, comme les arcs, on ne manque alors pas de choix. Le grand nombre de niveaux de difficulté nous pousse aussi à constamment refaire des niveau (il y au total 99 difficultés allant de 0,0 à 9,9). Chaque niveau cache aussi de multiples secrets à découvrir, dont certains disponibles seulement à un niveau de difficulté précis.
Si on ajoute à cela un mode online sympathique ou encore la BO qui est exceptionnelle (et je n’exagère pas), on a un must-have de la 3DS.
Pourtant, même si ce jeu fut un succès critique, sur le plan commercial, ce fut un énorme flop, moins de 150.000 exemplaires trouvèrent preneur. Cet échec coula même le studio Sora, quant à la licence Kid Icarus, elle fut remise au placard (et peut-être de façon définitive cette fois).
Pourtant, ce jeu ne manque pas de qualités, le rythme est endiablé, l’histoire est prenante, les musiques font rêver, les personnages sont charismatiques… Evidemment, mon jugement est biaisé par mes souvenirs de 4ème, ce jeu n’est pas exempt de reproche, il est trop linéaire par exemple. Mais, ça reste un excellent jeu.
Donc, si vous ne le connaissez pas, foncez tester cette pépite méconnue de la 3DS !