Ah oui, le "réalisme", il a bon dos le réalisme ! si c'est pour nous faire souffler comme Prunelle devant un cours d'escrime donné par Gaston Lagaffe, ça va aller merci !
Non mais, un open world magnifique, pleins de glitchs, des easter eggs dans tous les coins à découvrir (si ce n'est pas bugué), des surprises macabres ou merveilleuses (si un bug n'empêche pas son accès), et, et... tout cela plombé par un système de sauvegarde mégadébilo et des combats que je n'oserais qualifier tellement la mécanique est immonde.
Quel dommage, quand même. Ah, et j'oubliais aussi les quêtes ultra pointilleuses et mégabuguées qui font qu'il suffit de ne pas dire dans l'ordre une phrase avant l'autre pour que tout plante. Sans compter les pnj qui ressuscitent (j'ai joué aux dés avec un couturier que j'ai trucidé deux fois auparavant), les histoires parfois sorties d'un film comique de vieux datant des années 1950, une ambiance un peu "le moyen-âge selon vos tontons réac baby boomers du XXe siècle" qui font que la boule au ventre j'ai dû quitter Henry et son articulation hasardeuse dans la version anglaise. Le paquet a dû donc être mis sur un anti-héros qui a la tronche de travers (mais toutes les filles l'adorent), qui parle avec une patate dans la bouche et qui n'est pas foutu de faire "hue ablette", donc bon, encore une fois, c'est bien, pas suffisant, un peu naphtaliné, mal branlé, beau, frustrant, génial par moment, infernal le reste du temps.
Allez, hop vers une fin toute tronquée à galoper avec Aldo "Maccione à l'ancienne" Capon !