Des visages, des figures…
L.A. Noire, c'était un peu le jeu qu'on n'aurait jamais espéré voir débouler dans nos boutiques. C'est fou comment la Team Bondi a joué à cache-cache avec leur titre plus qu'ambitieux. Il faut dire que le monsieur Brendan McNamara, le responsable du jeu et le créateur de The Getaway, n'est pas réputé pour être un tendre. Il n'y a qu'à voir, on en entend parler depuis 2006 et ce n'est qu'en 2011 qu'il sort avec, entre deux, une très grosse période de silence médiatique qui nous laissait croire que l'ambition a eu raison du projet. Car L.A. Noire est un projet ambitieux, il n'y a pas à dire. Développement d'une nouvelle technologie permettant de capturer les plus belles expressions faciales qu'il nous ait été donné de voir jusqu'à maintenant dans le monde vidéo-ludique, tout ça pour servir à une plus grande immersion au sein d'un monde digne d'un polar. Il n'empêche, on n'est pas dupe, le développement s'est révélé chaotique, il n'y a pas de secret, il y a juste à constater le changement d'éditeur en cours de route. Et justement, en plus de vouloir proposer une nouvelle technologie totalement inédite et révolutionnaire, c'est l'image redorée par le nom de Rockstar avec qui la Team Bondi s'est vue amourachée que L.A. Noire finit par sortir... Enfin... Et dorénavant, la seule et unique production de l'équipe de développement australienne puisque cette dernière a depuis mis la clé sous la porte, rendant le jeu désormais orphelin.