Ce vieil oncle Poucevert...
Ah, les Sims "Permis de sortir"! Mon premier contact avec l'univers délirant du jeu vidéo dont toutes mes copines me parlaient dans la cours de récréation. Parce que oui, à l'époque, j'avais douze ans et pas d'ordinateur sous la main. Grosse lose...
Ayant recommencé ce jeu un nombre incalculable de fois, je pourrais m'y balader les yeux fermés. Filez-moi ma vieille GBA violette et je suis sûre que je prendrais encore mon pied à personnaliser ma grange avec le canapé de motard pourri, shooter dans les poules de l'oncle Poucevert et sillonner la ville sur mon scooter... Les dialogues avec les personnages étaient, de mémoire, assez amusants quoique répétitifs à la longue, mais pourtant indispensables si l'on souhaitait atteindre ses objectifs. J'ai d'ailleurs invité la plupart d'entre eux à partager mon lit deux places, sans possibilité de faire crac-crac (à mon grand désespoir)(malgré tout, on pouvait parfois se livrer à de chastes étreintes, mais seulement avec quelqu'un de sexe opposé)(ouais, pas marrant).
Un avantage de la version GBA que j'ai pu par la suite constater en goûtant enfin aux joies des Sims 1, c'était la présence d'une trame et de quêtes à réaliser, absentes de la version PC initiale comme l'ont souvent reproché les détracteurs du genre. La conclusion de cette version des Sims est par ailleurs l'une des plus délirantes à laquelle j'ai eu affaire dans un jeu vidéo, de quoi te donner envie d'aller bosser chez Maxis.
Malheureusement, il faut toutefois reconnaitre les limites graphiques évidentes de "Permis de sortir" face à son équivalent sur PC, la faute à une console forcément pas très performante. Mais l'on oublie très vite ce petit défaut face aux quelques heures de facéties et d'humour simesques...
Bref, une cartouche soigneusement rangée dans mon sac-banane de CM2 qui avait comblé mes attentes de collégienne, une mise en bouche avant mon addiction successive pour les Sims 1, 2 et 3.