Terminé en 32h20

Combien de licences peuvent se vanter d'avoir survécu à la fois à un changement de nom, changement du héros principal et changement total de son système de combat après 7 épisodes plein à craquer, ayant modélisé l'identité de la série pendant plus d'une décennie? Yakuza fait partie de cette exception sauf que... Ca reste néanmoins difficile de se débarrasser de sa tête de proue, de sa gloire du passé, à savoir: Kazuma Kiryu, notre yakuza/terminator préféré.

Censé être un DLC, SEGA en a fait carrément un jeu complet en seulement 6 mois et même si la pluparts des assets sont recyclés, ça reste une belle prouesse. Situé entre le 7e et le 8e épisode, cet opus 7.5 raconte la nouvelle vie de Kiryu, se faisant passer pour mort. Mais lorsqu'on est surnommé le Dragon de Dojima, on imagine bien que l'anonymat est un luxe difficilement atteignable. Une simple mission à Yokohama en tant qu'agent du clan Daidoji, celui l'ayant recueilli et finançant sa couverture, va se transformer en guet-apens, entrainant la remise en question de la future dissolution conjointe de l'alliance Omi et du clan Tojo. Tout un programme.

Dans Yakuza, on peut fumer, se bourrer la gueule, fracasser des cranes, effectuer des clés de bras, jouer aux fléchettes avec des filles en bikini et goûter au plaisir de la chair avec les hôtesses des bars (si notre tactique de drague est au point): bref, des activités de vrai mâle alpha. Au cas où les poings ne suffisent pas, SEGA a équipé Kiryu d'une panoplie de gadgets farfelus, pouvant faire pâlir 007 lui-même: cigarettes explosives, chaussures à réacteur, câble tisseur à la Spider-man et autres drônes aériens pouvant faire office de renforts. On alterne ainsi 2 styles de combat, modéré avec les gadgets (aura bleu) ou ultra-violent avec les poings et les pieds (aura rouge). Cela permet de diversifier un peu nos actions. Pour les annexes, on frise encore le délire avec des coéquipiers à recruter pour former une équipe au colisée, jeux de cartes (poker), billard, flêchettes, circuit de petites voitures (customisables!) et toutes les quêtes Fedex du réseau Akame, une informatrice d'Osaka dont on pourra faire évoluer la relation. The Man who Erased his Name, c'est le spin-off qui voulait avant tout être un vrai épisode, fidèle à la mixture humour délirant WTF/narration 1er degré dans l'univers violent des yakuzas. On pourra lui saluer sa conclusion particulièrement touchante.

Flikvictor
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le 18 oct. 2024

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