Voilà un cas épineux, comme toutes les productions Grasshopper.
Tout comme Killer 7, Lollipop Chainsaw est avant tout un trip. Cette fois, c'est un trip coloré fait d'arcs-en-ciel, de zombies et de culottes. Le problème par-rapport à Killer 7, c'est qu'il est moins ambitieux et le gameplay, bien que tenant debout, n'a pas grand chose à offrir pour celui qui sort d'une partie de Bayonetta ou Devil May Cry. C'est fun certes, mais ça manque de punch et de variété. Heureusement, le jeu ne se prend pas au sérieux et compense avec un humour dévastateur, des personnages hauts en couleurs, des boss sympathiques et s'arrange pour satisfaire au mieux les pervers fanatiques de la culotte, parce que oui, ce jeu aligne pas mal de plans assez savoureux de postérieurs, que vous apprécierez surtout si vous avez un cerveau un peu japonais.
La bande son est également excellente et les graphismes tiennent la route, même si l'Unreal Engine commence à se faire vieux.
Seuls bémols sérieux, la durée de vie bien trop courte et un mode online superflue. Ce n'est peut-être pas le meilleur beat'em all de cette génération, mais son originalité fait tout son intérêt.