LOTF peut être assimilé à un Dark Souls like chez les bisounours, beaucoup moins dur, beaucoup moins punitif, et avec même un poil plus de scénario (un poil hein, pas plus, faut pas déconner non plus).
En effet, la courbe de progression débute par un dénivelé particulièrement faible, ainsi, je ne suis mort pour la première fois que sur le troisième boss, alors que j’avais multiplié les erreurs pendant les deux heures précédentes, cela aura été finalement celui-ci qui mit fin à mon hégémonie.
On retrouve évidemment beaucoup d’élément tiré de Dark Souls : une fiole d’Estus… Euh… Une potion de vie je veux dire (qui monte très très vite à 8 stacks, là où j’en suis), cela dit je ne sais pas pourquoi, tous les stacks ne se régénèrent pas, parfois j’en ai le droit à 3, parfois 7, parfois 8, c’est au petit bonheur la chance.
Alors, pendant que j’y pense, je test le jeu 3 ans après sa sortie, et après avoir fini The Surge, l’autre « Dark Souls Like » des studios CI Games / Deck 13, que j’avais d’ailleurs très bien aimé.
Bref, tout ça pour dire qu’il y a des éléments qui n’étaient pas là dans leurs précédentes production (donc celui-ci), comme par exemple le système de maitrise vraiment intéressant (donc dans The Surge), malheureusement absent ici.
Pour rappel, c’était une barre de progression qui montait petit à petit, et ne dépendait pas d’un niveau, du coup, même si on crevait en boucle, on progressait toujours un petit peu.
Je constate également que par rapport à Dark Souls, la mort est un poil plus punitive en fonction de comment on voit les choses : ainsi, chaque fois qu’on meurt, on ne peut pas récupérer 100% de nos points d’expérience, on en récupère qu’une fraction malheureusement. Cela dit, tout comme dans The Surge, on peut stocker les points, ce qui évite de tout perdre en cas d’échec répété.
Globalement LOTF est intéressant, mais il est clair qu’à vouloir copier mais pas trop, le titre a le cul constamment entre deux chaises.
Pour débuter, le jeu propose trois classes, qui ne sont là que pour proposer un pull de stats de départ (un peu comme DS finalement, enfin vite fait), par contre, on a aussi en plus le choix de 3 sets de compétences magiques, qui eux ne peuvent visiblement pas être changé en court de partie.
Ce qui pourra pousser un peu à la replay value.
En parlant de magie, il est intéressant de noter ici que la magie se régénère avec le temps, et qu’il n’existe qu’un seul set de compétence magique capable de soigner, cela dit ce n’est pas « imba », puisque la compétence nécessite de rester plusieurs minutes sur place sans bouger pour se soigner intégralement (cela dit j’ai l’impression qu’elle se scale sur les PV maximums). Autant vous dire que c’est bien casse couille comme manière de faire. Mais bon, au moins c’est présent… Donc j’me plain pas.
Tout comme DS, on trouve de l’équipement aux propriétés obscures, en particulier des « sets », dont on ne saura visiblement jamais rien, puisque, comme je le disais, 3-4 ans après la sortie, le Wiki du jeu est désespérément vide (plus des trois quarts des sets ont des descriptions représenté par des… Points d’interrogation).
C’est là le signe d’une communauté qui s’est vite lassé d’un titre comme celui-ci, quel dommage.
Bon, j'serais allé que jusqu'au boss "tripode" (l'Infiltré), et très sincèrement, les Dark Souls Like, ça me cassent les couilles.
Finalement, j'ai fini le jeu, qui n'est pas si difficile comparé à d'autres DS-Like, mais j'ai pas trouvé que ça pétait trois pattes à un canard.
La fin était sans émotion, "olol on me trahis... Encore... Quelle surprise... Allez, crève, au suivant"...
Je peut pas dire que j'ai bien aimé. Au mois l'aurais-je terminé. C'est déjà ça...