Étant très friand des soulsborne et ayant gentiment rongé jusqu'à la moelle les jeux de From Software j'ai commencé à me rabattre sur les jeux qui imitent ou au moins essaient de copier le style de Miyazaki.
Je ne m'attendais pas à un chef d'œuvre, le jeu avait une réputation de pâle copie, à l'univers peu profond et les streamers et autres speedrunners le définissaient déjà à sa sortie comme étant "the clunky souls".
C'est alors sans grande conviction, mais avec une soif insatiable de difficulté que j'ai acheté Lords of the fallen, d'occasion et pour une bouchée de pain.
Le jeu est vendu avec un CD de la bande originale qui est plutôt appréciable, semi-épique\semi-mélancolique, malheureusement elle devient assez redondante après une dizaine d'heures de jeu.
Les gros defauts du jeu apparaissent dès les premières minutes...
Tout est lourd et lent, notre personnage se traîne, met une demi heure pour effectuer une roulade et la plupart des armes sont inutilisables à cause de la longueur des animations d'attaques.
Le jeu est truffé de bugs (textures qui disparaissent, hitbox aléatoire, musique qui se coupe abruptement, dialogues pas doublés une fois sur deux) rendant les défaites frustrantes car on a l'impression que sans les bugs ça ne serait pas arrivé et les victoires amères car on a l'impression que c'est presque à chaque fois un coup de chance.
Le personnage d'Arkin est un espèce d'Anakin à la sauce Vikings, pseudo badass et dark, au passé trouble dont on s'en fiche complètement tellement qu'il est pas intéressant pour un sou.
Le scénario est classique. Le combat du bien contre le mal est à son apogée, l'élu qui est sensé faire pencher la balance du côté du bien se révèle être.... Attention...
Un méchant !
Twist de fou furieux bordel ! Shyamalan peut aller se rhabiller !
J'ai triomphé de cet etron au bout d'une vingtaine d'heures de jeu, grâce au fait que le jeu n'est pas du tout équilibré et tué le boss final en exploitant un bug.
En voyant le générique de fin défiler je me suis senti trompé et le sentiment d'accomplissement n'était pas du tout au rendez-vous.
Jeu à éviter comme la peste.