Ah, Lost in Blue. L'année de sortie de la DS, j'avais acheté ce jeu en étant très intrigué par l'aspect survie dans la nature, qui me semblait inédit (du moins je ne sais pas si d'autres jeux avaient déjà exploité ce concept). Je m'attendais à ce que ce soit difficile avec les divers test que j'avais pu lire, mais j'ai bien souffert. On part totalement largué, à peine quelques indications pour contrôler le personnage et avoir des outils de base. Pour tout le reste (ou presque), démerdez vous.
Soit, me dis-je après avoir épuisé les ressources locales en coquillages et noix de coco, il doit bien y avoir du poisson dans le coin. Ah du poisson il y en a, dans le ruisseau d'à côté, mais si vous en voulez il va falloir se retrousser les manches et bidouiller un harpon ou une canne à pêche de fortune. Vous commencez à entrevoir le système du jeu ? Vous pouvez appliquer ça à tout. Pour manger, il faut fournir à votre compagne d'infortune une recette afin de ne pas finir malade ou pire, s'empoisonner. Il faut boire régulièrement mais pas trop, dormir après avoir mangé et bu, ne pas trop s'éloigner du camp sans réserve sous peine de dépérir, et j'en passe. On est quasiment dans un simulateur de Robinson, c'est dur, on meurt souvent, mais l'instinct de survie et l'envie de continuer nous pousse à nous dépasser, à rationner, à être prudent et patient.
Le jeu se permet en plus de nous offrir de belles surprises, que je ne spoilerai pas, sur la fin. Si vous vous lancez dans l'aventure, il vaut mieux être prêt à râler, à lâcher le jeu plus d'une fois, mais putain, qu'est-ce que c'est bon quand on l'a fini :D