(Journal trouvé dans une poubelle.) (Quelqu'un y a mis le feu.)

Allons donc, cela fait un bail que j'ai terminé Technomancer. Retournons-y mais cette fois-ci, avec la préquelle ! Et pour la première fois dans une critique, ce sera le journal de bord de l'entièreté du jeu ! Tout ce que je raconte, sera vécu à la seconde près ! Du reportage en direct de haut calibre ! Mes Mars Logs ! Et après, je le publierai comme mon premier roman !

Si c'est pas hilarant, la première cinématique du jeu nous plonge dans une ambiance malsaine, un jeune nouveau, prêt à être violé par un gros détenu, quand soudain, un héros apparaît comme dans une scène cliché d'un mauvais film de série B, il se pose là, regarde le gros et ... reste immobile. S'ensuit un long monologue du gros qui parle sans s'arrêter, tandis que l'autre continue de zieuter. Alors, le gros décide d'y aller car le regard est plus fort que les dagues, un peu plus, et il en aurait fait dans son froc, ce n'est pas tous les jours qu'on voit un personnage coincé dans une boucle, et qui continue de regarder dans le vide, alors que les trois violeurs passent à côté de lui. Mais bon.

Toujours respecter les marques au sol, les enfants. Ne pas bouger, un film est en train de tourner dans le coin. Faudrait pas trop en demander à la caméra de se déplacer, oh non.

Ah par contre, moi, j'aurais très peur face à ce Roy. Il a la bouche noire, et son petit protégé qu'il vient de sauver (et que par le miracle du scénario, je me vois affublé d'un partenaire... comme ça... comme Scott Seeker.), Innocence qu'il s'appelle, eh ben, sa bouche est jaune. C'est effrayant ! On pourrait s'imaginer qu'il pourrait cracher de l'acide avec une digestion pareille, mais non, Innocence est vraiment très con !

Une fois de plus, retrouvez les combats très dynamiques, où vous seul, jouez le personnage le plus intelligent de la Terre. Ce cher Innocence, lui, va rester cramponné à ses marques sur le sol, ne pas bouger, et délivrer un combat digne d'un figurant en arrière-plan, mais c'est moi qui dirige la caméra, et je peux te dire mon petit Innocence, que je vois tout. Tu restes comme une putain de statue, tu donnes un coup, un léger coup et là, tu pourrais au moins, mais alors, je dis bien au moins, éviter le coup, ou bien le parer, juste, je sais pas, l'envie de survivre qui habiterait tes intestins, je sais pas, quelque chose pour laquelle tu te battrais jusqu'au bout, du courage, de la volonté, allez, on refait la scène, et s'il te plaît, mets-y du tien... Et... non, c'est raté, tu le laisses te taper dessus. Bon, ok, tu t'es raté, pas de soucis, reprends toi, donne lui un coup, pendant que lui aussi, vidé de toute substance, n'évite en aucun cas ton coup, lui aussi, il faudrait le redynamiser un peu avec le luth d'un barde, lui raconter de bonnes blagues bien tordantes, lui offrir le dernier caillou qui manque à sa collection, je sais pas, lui sourire de temps en temps, assez de joie et de bonheur pour qu'il essaie au moins d'éviter le coup qui lui arrive tout droit devant lui, sans surprise, avec une bonne pause entre les deux. Putain ! Et si c'est pas magnifique, mon petit Innocence, il se reçoit le coup à nouveau alors que tout le monde l'a vu venir ! Incroyable ! Il n'a vraiment pas de chance !

Et la ! Nouvelle cinématique, le gros méchant violeur, battu comme un écolier, part droit dans une barrière... Et la traverse en hors-champ... Ah... La magie des modèles 3D implantés et dont la flemme des développeurs ne leur permettait pas de changer... de deux mètres... allez, sur la gauche, pour que le gros emprunte le bon chemin. Eh non, putain de barrière métallique, et putain d'homme transparent ! Il a tellement été battu comme un voyou d'un mauvais film des années 80, qu'il en vient à perdre de sa substance, nom de dieu !

Juste après, je tombe sur un groupe d'amis, disputant une partie de cartes... sans cartes. Ils en parlent comme si c'était réel, alors que de petites boîtes de nourriture trônent devant eux. Mais où sont les cartes, mes amis ? Où sont-elles ? Si vous ne savez pas modéliser des objets de la vraie vie dans le jeu, demandez à Gone Home !

Je ne peux donc demander à ces gaillards, si affairés à gagner leurs parties de cartes (Full of As qu'il clame le coco), la direction du mess... Pas grave, je me dis, j'ai découvert de drôles de machines scotchées sur les murs. Un petite interface s'active quand je m'en approche, et me balance plusieurs lieux possibles. Vous savez, vu que la machine me balance que le mess est à gauche ; alors que pour y aller, il faut passer par le bas, puis remonter vers le haut, et ensuite aller à gauche ; je crois bien que la carte qui m'indique en temps et en heure, constamment, avec tous les détails possibles (de grosses inscriptions pour tel ou tel lieu), ma position perpétuelle, est une meilleure affaire. Non, mais c'est vrai, faut m'expliquer aussi la raison d'être de ces chiffres que la machine affiche : 12A ON OY27. Mais oui, des coordonnées, Ouest Nord ? C'est ça ? Et Ouest Youest ? Toujours bon ? 12 ampère et 27 pas vers la gauche ?

Et vous savez quoi ? Parfois, le lieu est juste marqué à côté du mur avant que j'emprunte une porte. Parfois, un mécanisme de gameplay, très roleplay, est plus efficace qu'une interface immonde en premier plan.

Je me balade, j'explore, et là, qu'est ce que je trouve ? Au détour d'un bâtiment ? Une sortie ! Un petit passage accroupi, et juste après, un bloc de béton, avec un énorme creux dans la montagne, assez pour que quelqu'un avec les idées bien placées, l'emprunte et s'enfuit de cette prison. Je sais pas. Je propose. C'est vous qui voyez. Pour moi, le chapitre prison, il est terminé. Au revoir, balancez les crédits.

Ah ! Super ! Encore un système de moralité débile, faut pas tuer, c'est pas bien de tuer ! Tuer, c'est pas bien pour la santé ! Mange 5 fruits et légumes par jour ! Et donc, en vrai, tu tues les gens avec une bonne masse dans la gueule, pendant qu'eux, essaie de te tuer, mais en vrai, à la fin du combat, tu les retrouveras par terre, toujours vivants, à se morfondre sur leur sort. C'est vrai que le sang jaillissait à chacun de mes coups, et que, c'est vrai hein, 15 coups dans la caboche n'aident pas à tuer quelqu'un, juste à lui masser légèrement l'occiput. Donc, je comprends, pourquoi ils sont encore vivants, par contre, j'aimerai qu'on m'explique, pourquoi moi, quand on me plante 4 coups de couteaux dans le ventre, eh ben, je meurs, comme ça, sans épilogue. Du coup, leur moralité aux ennemis, elle est basse ou plutôt très basse pour me casser les couilles ?

Et toujours mon compagnon de route si proche de me les briser, un groupe d'ennemis de trois personnes, il a réussi à en tuer 0,50. Eh oui, son adversaire avait la barre de vie baissée de moitié, quel exploit. Incroyable. J'ai donc dû me débarrasser de trois ennemis sur trois. Peut-être que si je me bats avec un seul ennemi à la fois, peut-être, arriverait-il à le tuer ? Qui sait ? Ou peut-être vont-ils mourir en même temps ? Mais qu'est ce que je raconte, j'ai eu un combat contre un seul chien juste avant, Innocence n'a rien foutu, il a juste sorti son arme, et contemplé le reste. Idem pour le garde de la prison à qui la vie fut mise en danger par ce chien, mais qui ne bouge pas d'un pouce, parce que... un garde ne s'occupe pas de la sécurité d'une prison. Ah mais c'est dingue ça... Régler la difficulté du jeu, par rapport au fait qu'on ait plusieurs alliés, eh ben, c'est criminel si la majorité ne sait pas comment jouer !

Souvenez-vous de Technomancer : 316 balles tirées par Scott, 316 trous dans les murs.

La musique du jeu, j'aimerai bien en parler, mais je ne l'ai pas encore entendu.

Ah ça, c'est intéressant, je rends une quête, je passe deux niveaux ! Une quête qui m'a juste demandé de fouiller des débris ! Incroyable !

Niveau 5 déjà !

Ah ça, c'est magique, je rends une quête, je passe deux niveaux ! Une quête qui m'a juste demandé de parler à un mec. Magnifique !

Niveau 7 ! Déjà ! Je n'ai pas encore terminé ma première quête principale !

Bon, bah déjà niveau 9, grâce à la découverte d'un distributeur de boissons. Ah non, ça c'est Outer Worlds.

Eh ben, j'ai aidé le garde en lui proposant de s'évader avec nous et j'ai bien cru à un moment que je pouvais m'évader tout de suite. Ce dernier m'a donné la quête "retrouver Bob à la centrale", si je m'y rends, on s'évade. C'est dire que c'est hilarant puisque ma quête principale, active en même temps, s'intitule Premiers pas en prison, et pourtant, je suis plus proche des derniers.

"Allez, viens petit. Sortons de la souricière, c'est le meilleur endroit pour mourir. On va au mess. Je vais te montrer le coin.... Tout compte fait, petit, on va aller du côté des baraquements, et puis après, on va aller au cratère - pourquoi ? Bah j'en sais rien. - Ensuite, l'enclos des mutants qui ressemblent aux Soyeux de Outlast, le bureau des recrutements, n'oublions pas le chenil, et enfin, la fin du voyage, le mess."

Encore une fois, souci dans la continuité des quêtes, et leur cheminement logique. Comme dans Technomancer.

Eh c'est reparti pour une phase combat, cette fois-ci, on arrive à gérer un groupe d'ennemis très facilement. Quelle est ma technique ? Dis nous tout ! Eh bah, c'est simple, je me suis calé à l'orée d'un tunnel, les ennemis essayent de rentrer et comme certains sont téléguidés pour attaquer tel allié plutôt que celui-ci, eh ben, cela me permet de les toucher et idem pour l'autre coéquipier. A la fin, les ennemis se poussent pour passer, mais un seul montre sa gueule, et comme au jeu où il faut écraser des taupes, là, on a bien défoncé celle qui dépassait. Et pendant ce temps, celle qui veut ma peau, ne peut pas passer à cause des autres taupes, et en contrepartie, moi aussi, je ne peux pas toucher les ennemis à cause de mes alliés. Bref, système de téléguidage idiot qui me permet de défoncer les ennemis trop concentré sur mon allié.

Par contre, autre combat dans la même grotte, et cette fois-ci, je me fais complètement défoncer. La faute au ciblage des ennemis, qui je crois, était déjà pourri dans Technomancer. Cibler un ennemi, c'est bien quand il est seul, mais quand il y en a plusieurs, abandonnons l'idée, car faire une roulade avec le ciblage, empêche mon personnage de la faire dans le bon sens, à cause de la vision en brut de pomme et un autre problème lié à la roulade. Cette dernière, dans certaines conditions, ne m'emmène pas assez loin des ennemis, la faute à cette idée débile de faire en sorte que la roulade glisse vers l'avant pour partir en arrière, ce qui déstabilise totalement ma direction initiale. Autant dire que je préfère ne rien cibler, et faire le plus attention à l'endroit auquel je vise quand je roule. Et si durant la roulade, je n'avais pas ces hitbox d'éléments du décor pour me stopper complètement, ce serait vraiment cool.

Super, je donne les échantillons pour produire un vaccin, le cuistot/vétérinaire me dit qu'il va prendre du temps, et juste après, un chien devient fou et m'attaque, je le tue, le garde me remercie, je lui dis que le cuisinier a trouvé un vaccin. Quoi ? Mais il se fout de ma gueule le cuistot, ou je vois dans le futur ?

Ah la la, cela me manquait les allers-retours incessants entre chaque donneur de quête, puisque vu qu'il y a pénurie de pnj, trois à tout craquer, je suis obligé de me coltiner les mêmes trajets à chaque fois qu'il y a de l'avancement dans la quête principale. Hummm, quel plaisir. Mais heureusement, le personnage peut courir avec la grâce d'un coureur en accéléré.

Et puis encore une quête, (la troisième !) qui me demande de chercher dans des foutus caisses, (les mêmes caisses), des débris électroniques. Youpi, je suis éboueur.

Et c'est dingue aussi, cette mauvaise répartition des quêtes. A un moment, un mec me demande de se joindre à notre évasion, oki doki, pas de soucis, il disparaît, je le retrouve à son endroit habituel, eh là, ce con donne une quête. Idiot, pourquoi il ne m'a rien donné au moment où je l'ai vu, juste avant ? Pourquoi il n'a pas mentionné l'idée qu'il avait besoin d'aide ? Donc, je retiens de cet événement, je dois constamment parler aux donneurs de quête, de peur que je rate une quête. Ce qui est vraiment très pratique, pas vrai ? C'est pas comme s'il y avait un putain de succès où il faut faire toutes les quêtes !

On retourne sur les combats puisque c'est la chose qui m'énerve le plus dans ce jeu, (comme dans Technomancer) j'ai remarqué un gros souci de gameplay. Comparons deux techniques pour rendre un ennemi vulnérable : Premièrement, si vous balancez un explosif aux pieds des ennemis, ces derniers vont tomber par terre. Si vous avez déjà joué à un jeu de votre vie ou bien que votre cerveau a toujours eu une compétence logique, votre première pensée sera de croire que l'ennemi est vulnérable et donc, vous pouvez le gratifier de davantage de coups. Néanmoins, non ! La flemme des développeurs a corrompu le système, vous vous retrouverez alors avec un ennemi, qui se lève automatiquement comme un zombie hors de sa tombe, tout fringant, prêt à vous dégommer la gueule. La ligne de code qui permet à l'ennemi de subir votre coup, ne devrait pas être la même que dans une situation, où l'ennemi mange la poussière. C'est idiot. Deuxièmement, deuxième technique de gameplay foireuse, la pincée de sable, une technique de diversion permettant d'aveugler un ennemi pendant un laps de temps. Néanmoins... Voilà où le bât blesse, cette technique est surpuissante, une pincée de sable et l'ennemi va se laver les yeux pendant trois ans, me donnant l'opportunité de le tuer tranquillement. Alors bien sûr, cette technique fonctionne seulement quand l'ennemi est seul.

Donc, voilà, deux techniques, dans le même jeu, complètement foireuses.

"Tenez, j'ai une autorisation pour aller dans le puits de forage."

"Putain, on m'informe de rien ici, bon ok, descendez."

"Par contre, mon compagnon n'a pas d'autorisation."

"Euh, on s'en fout, les développeurs ont oublié de coder ça, et maintenant, il risque d'être avec vous."

Ouah ! Un proxénète !

"J'ai les filles les plus douces, et les plus souples du quartier... On se laisse tenter ?"

"Qu'est ce que t'as à vendre ?"

Il vend des tas de trucs intéressants comme... des tuyaux rouillés, des débris métalliques, des pièges explosifs, et... tiens, mais oui... c'est une dague artisanale !

Putain de merde.... Ces combats sont juste insupportables !

Je le répète, une fois de plus, les combats sont nuls !

Voici un résumé de ce que je fais en combat, je vous mets au défi d'y trouver la gemme du fun :

Rencontre d'un groupe d'ennemis. Et oh... surprise, dans ce groupe d'ennemis, il y a deux pistoleros, les deux pistoleros rechargent systématiquement et tirent en une seconde toutes les cinq secondes. Quoi que vous fassiez, il y en aura toujours un pour vous pointer dans le dos, et casser votre fuite. Et s'il y en a trois, mais deux c'est déjà suffisant, votre manège tournera tellement, que la Terre entière n'aura plus besoin de la gravité pour tourner.

La solution géniale de Siegfried : Rouler constamment !!! Pour votre vie ! Roulez, fuyez !! Et espérez que durant votre tour de manège, un ennemi se démarquera assez du groupe ennemi pour que vous le touchiez... une fois. Avant de repartir sur un autre tour de manège. A moi Zébulon ! Et surtout, faites attention que l'ennemi touché soit un pistolero, sinon, vous avez une chance de vous prendre une balle dans le derrière. Cassez votre chance en deux en en déstabilisant au moins un !

Priez pour que votre compétence passive qui blesse les ennemis, s'activent le plus rapidement possible, car blesser un ennemi, revient à le tuer littéralement. Ce dernier ne pourra pas contre-attaquer, ni parer, il est sans-défense ! Néanmoins, faites en sorte aussi que depuis votre manège, entre deux chevaux, vous notiez bien qu'il est éloigné du groupe ennemi d'au moins 40 mètres. Autrement, c'est le coup par derrière assuré ! Hihi !

Pendant le combat, laissez tomber la parade... qui ne sert à rien. Les rares fois où elles se ramènent sur Terre, Dieu parmi les vivants, un autre ennemi viendra vous rappeler que Satan existe, par la façon la plus douloureuse pour le rejoindre fissa !

Pendant le combat, laissez tomber le coup déstabilisant. Le jeu vous conseille d'utiliser les trois techniques de combat, en les faisant varier, de telle manière à ce que l'ennemi ne comprenne rien du tout. L'ennemi est intelligent, vous savez, il faut constamment le faire changer de tactique ou autrement, il vous esquivera (avec le coup déstabilisant) et il vous parera (avec la parade). Ahah !

La solution géniale de Siegfried : Laissez tomber les enfants ! C'est de la merde ! Vous pouvez à la fois faire les trois techniques séparément, et l'ennemi se contentera toujours de les éviter ou de les parer. L'ennemi est trop intelligent, résultat, il ne pense plus comme vous. Il est au-dessus de tout ça, le drôle.

Attention, parfois, l'ennemi voudra vous asséner un coup lent, et parfois, dans sa tête de con, il obliquera vers un coup rapide qui vous tuera aussi sec, car les deux font autant de dégât.

La solution géniale de Siegfried : Fuyez pour votre vie !!! Roulez tout le temps, évitez constamment leur chemin, car ces imbéciles ont la particularité de partager votre ciblage par défaut, mais avec la qualité d'avoir une belle caméra pour supporter l'effet du tournis. Fuyez quand il prépare un coup, toujours en arrière, car vous ne saurez pas si avec le déplacement, ces derniers viendront jusqu'à vous, même si vous partez sur la gauche, ou la droite. Les coups finissent toujours par pleuvoir... Mais pas les vôtres.

Et toujours, on retrouve les inévitables conneries de codage, car chez les gros flemmards, on ne va pas jusqu'au bout de la logique. On fait des combats plutôt durs, axés sur du réalisme débile. Le même réalisme qui meurt quand :

1) Un ennemi frappé de dos, peut contre attaquer à la vitesse de la lumière et parer à croire qu'un troisième œil lui ait poussé sur le derrière du crâne.

2) Un ennemi frappé de côté, peut contre-attaquer à la... idem.

3) Un ennemi frappé pendant qu'il recharge son arme, peut contre-att... idem.

4) Un ennemi frappé pendant qu'il effectue une attaque et ... heureusement, halléluiah, incapable de contre-attaquer. Putain !

5) Un ennemi frappé pendant qu'il est.... frappé, peut devenir un titan de tous les diables et vous punir à tout jamais.

Le réalisme qui renaît quand :

1) Mon personnage dans toutes ces situations : GREUUUHHH, je meurs.

Et quand je jette une pincée de sable dans le dos, sur les côtés, et qu'au final, l'ennemi s'en fout, j'ai peine à croire que tout ce que j'ai dit auparavant, provient du même jeu.

Alors, je fais un briefing... Combien de coups puis-je donner sur un ennemi avant qu'il pare, ou contre-attaque, ou devienne un titan.

"Un seul !"

1 ?

"Et parfois, deux."

Heureusement, après la dixième tentative, vous vous dites que c'est bon, que vous avez réussi, que vous êtes un champion, qui fuit constamment l'ennemi, mais tout va bien, vous êtes le héros fort désabusé, qui pourrait éviter ce combat, en passant derrière les ennemis en toute discrétion. Et c'est super d'éviter les ennemis, ça l'est encore moins quand ce dernier aurait pu vous garnir d'expérience... afin de... je sais pas, mieux survivre, plutôt que fuir comme une tapette, technique pour le moins débile, puisque si tous les combats s'évitent, les boss de fins, eux, font une curieuse exception, vous incitant alors, à réfléchir au sens de toute votre vie... Pourquoi me cacher pour souffrir dans un futur prochain ? Enfin... Souffrir encore plus dans un futur prochain ?

Néanmoins, vous êtes joyeux, c'est une victoire, et la solution géniale de Siegfried dans ces moments-là, c'est de ne pas penser à l'autre combat, qui vous attend, juste... deux rues plus loin... avec un peu plus d'ennemis, mais jamais moins, et que tout ce manège va reprendre car vous êtes le détenteur d'un sacré ticket, qui vous emmènera loin dans les kilomètres, et néanmoins, vous resterez toujours au même endroit, quoi qu'il arrive. Ah....

Et encore plus, si vous revenez à un endroit déjà fréquenté, (mais pourquoi je reviendrai à un endroit déjà fréquenté ? Mystère et boule de gomme ! Peut-être... comme je l'ai dit plus haut... pour les foutues quêtes.) et que vous rencontrez, le même groupe d'ennemis, ressuscité des enfers, ou peut-être que si votre personnage cessez d'être à cheval sur les principes de moralité, il pourrait... je sais pas... tuer la personne qui a essayé de le tuer, et même, tuer la personne qui l'a tué 20 fois, à l'intérieur de dimensions alternatives. Et c'est pas comme si, je venais de franchir trente millions de borne avant de revenir sur mes pas... Non. Juste une putain de porte, et les voilà à attendre mon courroux fuyard.

Eh putain, c'est quoi cette ville ? J'ai l'impression de me balader encore dans une prison !

Une prison où on enferme les fautes d'orthographe, à vrai dire...

"Tu te crois en démocracie, mec ?"

Encore un jeu français... qui n'est pas en français. Peut-être qu'en anglais, il le sera.

Attendez... C'est ça la résistance ? Deux mecs dans un mouchoir de poche, et un pauvre garde pour empêcher de passer, malgré le fait qu'on voit tout ?

Oh putain, de bon dieu, j'en ai marre de ces foutus allers-retours, surtout si ces derniers sont inspirés par la maladresse de ces foutus développeurs ! La quête, le Tueur à la pièce, m'ordonne d'aller voir un dealer, afin de recueillir des informations. Néanmoins... Je l'ai fait en début de quête, et j'ai dû y retourner plus tard, avec la même conversation... Super.

Alors... Laissez-moi deviner... Qui est le meurtrier ? Who Done It ? Qui couche avec qui ?

Le pauvre au bonnet craignos ? Ou le jeune distingué aux cheveux noirs, qu'on voit traîner juste en-dessous d'une enseigne rouge, peignant son visage dans des tons pastels, la mort sur le couperet ?

Quoi ? 3500 exp seulement pour une quête qui m'a fait voyager à Tombouctou ? Mais putain, j'ai reçu plus d'expérience en tuant les ennemis sur le chemin, bon dieu...

"Tenez, monsieur, du sérum pour avoir tué le salaud qui a buté ma femme."

"Euh... non, gardez-le."

"C'est très généreux de ta part Roy."

"Mais, monsieur, avec ce sérum, vous pouvez acheter de meilleures armes, et un meilleur équipement... Et donc, devenir plus fort afin d'aider plus de gens."

"Euh... non, je peux pas, c'est moralement pas bien de prendre de l'argent, alors même que la personne veut m'en donner."

"C'est très... psychorigide de ta part, Roy."

"Mais monsieur, si vous ne le prenez pas, je vais me sentir contrarié, et qu'en est-il de votre moralité, si vous contrariez un citoyen ?"

"Je... Je... ROBOT MORALITE... DYSFONCTIONNEMENT."

"Je te remercie pour avoir tué ce salaud qui dézinguait mes soeurettes prostitués... en échange, si tu veux, je peux te faire passer du bon temps..."

"NON. ROBOT NE DOIT PAS COUCHER, CAR COUCHER AVEC UNE FEMME, c'est MAL."

"Mais je suis consentante !"

"NON. NON. CE N'EST PAS BIEN. UN HOMME NE DEVRAIT pas COUCHER avec les FEMMES. C'est INTERDIT."

"Oh... C'est que je suis moche, c'est ça ? Tu me trouves pas belle ?"

"AHHHAHHHHHHHHAHA... QUE DOIS-JE FAIRE ?! PERTE DE MORALITE, NON !!!"

(Allez voir Honour ?)

(Frappe à la porte)

"Humm, ce doit être désert."

Bah alors, pourquoi la porte me dit que je peux aller voir un mec qui s'appelle Honour ? Surtout en sachant que j'ai entendu la voix d'un prisonnier ?

"Tenacity ! Oh non ! Un chasseur de prime !"

"Ah ah !"

"A l'attaque mes chiens !"

"Ah cool, deux ennemis à l'IA pourris, à tuer dans un petit réduit."

"Oh, tu les as tués, tu es trop fort !"

"Et maintenant, c'est ton tour !"

"Yahhh !"

"Eurgh... Tu es trop fort, Roy, tu m'as ébloui les yeux avec de la poussière... et... tu m'as tabassé en boucle, encore et encore, et j'ai rien pu faire, et... C'est tout, quel combat !"

"Oh oui, j'ai eu tellement peur de mourir."

Ah... Voilà ce qu'on attendait tous ! Une romance débile ! Dans le premier opus, c'était chiant et longuet, là, c'est rapide et nul ! La prochaine fois, peut-être... Je dis bien, peut-être que dans le paradis des jeux, Dieu aura tellement pitié de vous qu'une fleur vous sera offerte. Peut-être, qu'un jour, vous arriverez à faire un bon jeu... Prions pour eux.

Arrivé au chapitre 3, la romance atterrit sur mes chaussures de manière... très maladroite. En fait, si vous vous êtes coltiné Mary comme moi, depuis son arrivée dans la quête principale, cela veut dire que vous êtes exactement à... allez, 2, 3 heures avec elle, et que cette dernière, arrivée au chapitre 3, vous manifeste de l'attention plus que maritale, alors même que deux conversations personnelles ont animées vos pérégrinations ensembles... Deux petites conversations, dont une, était donnée d'office, l'autre, j'ai dû avancer dans la quête principale, et cette dernière, s'est quand même achevée au bout de deux secondes. Mais voilà, le grand amour, c'est Mary... Et non Devotion. La Devotion qu'on apprend à connaître dans le chapitre 3 et qu'une romance nous ouvre les bras, seulement en terminant les trois quêtes idiotes du coin. Donc, si vous voulez la romance, vous êtes obligés de jouer avec elle ou autrement, eh ben... C'est déjà la fin du jeu...

"Voulez-vous prendre comme épouse, Mary."

Qui ?

"Voulez-vous prendre comme époux, Roy."

"Oui ! Son air désabusé, son sourire crispé, tout me va en lui."

Pour la séduire, je lui ai dit que ce n'est pas bien de coucher avec n'importe qui comme de parfaits étrangers connus il y a peine deux secondes, et qui te considèrent comme un morceau de viande, et elle m'a cru, et maintenant, elle veut coucher avec moi... Ah... J'adore les liens du mariage...

"Vous pouvez vous embrasser."

Oh ! Pas de coucherie, hein ! Une scène où on s'embrasse et c'est bien assez. C'est une romance, bande d'imbéciles, si on voulait vraiment coucher ensemble, eh ben, c'est facile à comprendre, c'est qu'on ne s'aime pas vraiment. Pour être passionné, il faut... juste se tenir dans les bras, et se regarder dans les yeux.

Et aussi, faut terminer le jeu, et se retrouver seul dans une gare déserte. Pas de Mary à l'horizon. Pas d'Innocence à l'horizon, et pourtant, je jette un regard de braise vers le bout de la voie, et... rien, il y a rien, mais je le regarde intensément. Que les dieux du cosmos te damnent, saleté de voie ferroviaire !

Bon... Je ne prends pas le train. Je reste comme un clampant. Alors même que je vais être envoyé dans un camp. Voilà. La boucle est bouclée.

Eh oui, j'ai choisi le général méchant et autoritaire, au détriment des rebelles de gauche. Ah... Franchement... Encore un choix aussi évident et je vous jure que je laisse le train me rouler dessus... Enfin, non, c'est le choix de la neutralité, car, si on y pense bien, le jeu se termine sur un gagnant, mais ce gagnant ne sera pas le même dans Technomancer. Et... rebelote. Ce jeu n'a servi à rien !

Fin de conclusion. Un mois pour terminer ce jeu, avec une grosse pause entre les deux, mon journal arrive à son terme. Enfin. Après tant d'énervement envers ce jeu et sa difficulté extrême aberrante (comme ce fut le cas avec Technomancer), je laisse enfin mourir cet univers, qui aura tôt fait de me faire bailler jusqu'à la mort. C'est un jeu mal branlé, avec une bonne énergie de base (si, si, c'est vrai), il faut juste leur excuser leur incompétence, la flemme, le manque d'énergie, de talent, les ennemis de merde qui m'éléctrifient constamment, les éclairs qui traversent les murs, les patterns aléatoires des ennemis en plein combat, mon personnage qui s'arrête en plein milieu de sa course, le fait qu'on peut pas courir en combat, les roulades, parades, contre inutiles, les idiots qui ont aimé ce jeu, ceux qui l'ont fait, et enfin, un dernier message de haine envers, l'amourette débile, les pistoleros, les technomants, le gros ver chiant avec ma hitbox volante, le gameplay à chier, mes compagnons, l'univers manichéen et... moi-même pour avoir détesté ce jeu.

Allons donc... Puis-je trouver un semblant de gentillesse en moi ? Un Siegfried gentil et aimant peut-il renaître de mes cendres ?

Je peux essayer de tester les deux autres jeux de Spiders... Dans un monde de fantasy... Loin des aspérités de Mars...

Faery : Legends Of Avalon et Bounds by Flame... A moi ! La gentillesse des fées, des lutins, et des petits trucs qui sautillent sur place avec des étoiles au bout !