La déception est bien présente admettons-le. On se retrouve avec le même effet que God Of War Ragnarök, c'est à dire la même copie mais corrigée. Ce qui n'est pas ce que doit être une suite. Une suite se doit d'emmener son concept plus loin. Se contenter d'une simple amélioration, cela s'appelle une extension (Comme l'extension Miles Morales en fait).
Ca ne fait pas forcément un mauvais jeu, on peut apporter d'autre chose qui compense le fait d'être un peu la même chose qu'avant. Sauf que le premier Spider-Man était un produit déjà trop sage, contrairement à God Of War.
Ce sentiment existe jusque dans le scénario, bien moins intéressant. On a perdu la sensation d'une New York grouillant de vie, qui se doit d'être protégée. Que la ville vie en dehors de notre aventure, ce qui n'est plus le cas ici. Tout est là, mais rien ne semble agir tant que cela ne nous concerne pas. Norman Osborn incarne ça tellement le personnage est fonction. Aussi, la structure narrative est identique à celle du premier jeu, à la différence que l'antagoniste est chiant à en crever. On dirait que plus personne n'est capable d'écrire un Venom intéressant.
Je m'arrête un peu sur ce dernier. Le personnage est populaire, au point d'exister par lui même et d'avoir son propre lore qui l'éloigne de Spider-Man. Dans les comics aujourd'hui, son symbole n'est plus un version déformée de l'araignée mais un symbole du Dieu symbiote de je sais pas quoi. Dans chaque adaptation (dont le jeu) il y a un refus systématique de lui donner les pouvoirs de Peter, même dans les versions où ce dernier l'a porté dans un premier temps.
Sauf que, Venom, dans son essence même, n'existe que pour être un reflet de Spider-Man, le symbiote comme son hôte. Donc, si on l'en sépare, il n'est plus grand chose de passionnant. Or, le jeu a suivi ce parti pris, ce qui nous donne juste un alien belliqueux et un hôte qui n'a aucun rapport avec lui.
Non les gars, il fallait faire plus. Il fallait se relever les manches et apporter quelque chose à votre vision d'un jeu Spider-Man.