Mass Effect par FlyingMan
Il en a fallu du temps pour que Mass Effect soit apprécié à sa juste valeur ! Faut dire que le soft demande du temps pour profiter pleinement de son univers. Car à première vue, ce n'est pas très beau. Même pour l'époque. A l'exception de la modélisation des visages des personnages, les niveaux sont froids, vides, carrés. Mais heureusement Mass Effect c'est plus que ca. Mass Effect c'est la création de son personnage de la tête au pied et de son équipe. C'est une liberté totale dans la manière de répondre à ses interlocuteurs, influençant votre tempérament général (conciliant, pragmatique), des choix de vie qui influenceront votre aventure toute entière. Ce que vous décidez aujourd'hui aura des répercussions, même dans le 3 ! Heavy Rain, retourne chez ta mère ! C'est se balader dans la magnifique cité flottante administrative, ou décider de se rendre au Normandy, notre vaisseau, et visiter les mille- et unes galaxie. Foutre la pattée aux rebelles Geths, découvrir la chute de rein d'Ashley, ou partir à la découverte de nouvelles ressources, et même si c'est répétitif ! Peu importe, ici c'est surtout la trame principale qui nous intéresse, et elle inflige une sacrée dérouillée à la pré-logie de George Lucas. Car l'univers est quasi-identique. Les races, les vaisseaux, la politique,... Mass Effect c'est tout ca... en mieux ! C'est un space opera épique qui vous tiendra en haleine une cinquantaine d'heure. Car ici, on prend son temps ! On vit à l'heure de la Citadelle et de son Conseil. Mass Effect est le premier chapitre d'un univers vidéo-ludique immanquable dans une vie de gamer, sous peine d'être passé à coté d'un monument ! Il vous demandera cependant de la patiente et de l'implication.
Seule ombre au tableau, le portage assez foireux sur PS3, attendu pourtant depuis de longues années, avec ces longs chargements et sa bande son rarement syncho avec l'image. Mais c'est vite oublié. L'univers et les interactions vous feront vivre une aventure tellement riche, qu'on n'hésite pas à se relancer une nouvelle fois dans cette aventure d'une cinquantaine d'heure, car quelque part, ce ne sera pas vraiment la même chose. Et ca, c'est la preuve des grands jeux !