Ça y est, j’ai tout de même réussi à trouver le temps de finir ce MGS 5 !
Premièrement le Gameplay :
Pas grand-chose à dire, c’est un plaisir de s’infiltrer dans les bases ennemies, le jeu nous propose une grande quantité d’armes et d’objets, pour Big Boss mais aussi pour les coéquipiers. Les coéquipiers justement, personnellement j’ai beaucoup utilisé D-Dog et D-Horse, notamment pour leur praticité, un peu avec Quiet pour les grosses missions plus complexe, et alors le D-Walker ?? Je ne lui ai trouvé aucune utilité, mais ce n’est que moi.
L’open World est assez sympa à parcourir, d’autant plus que l’on croise pas mal de poste de garde ennemi qui pimente un peu l’exploration.
Les graphismes quant à eux sont également très réussis.
Pour ce qui est du Scénario :
Assez difficile de dire si j’ai adoré, je suis assez perplexe de ce côté-là, principalement car l’idée de faire des missions séparées, sans être condensé comme les opus précédents trahie un peu l’immersion, surtout quand on termine sur un « À Suivre » qui nous stop dans l’action.
Mais en dehors de ça l’histoire est assez intéressante, certes, elle laisse une petite partie de question, mais globalement les réponses se trouvent dans les enregistrements audio (qui sont d’ailleurs d’une excellente qualité), qui remplacent les longs moments de discussions par radio que l’on avait dans les anciens MGS, un atout selon moi car on peut revenir dessus à n’importe quel moment, ou même les écoutées pendant une mission secondaire pour ne pas « perdre du temps » à ne rien faire d’autre que lire une conversation.
Les cinématiques, sans être incroyable, son très plaisante à voir, malgré un Big Boss assez muet.
Certaines missions sont également excellentes, notamment celles qui font avancer l’histoire, comme l’introduction qui est juste magnifique ou bien la mission 43 qui m’aura vraiment marqué.
J’ai trouvé cette mission géniale et surtout bien dans le thème de MGS, la fin de la mission où l’on est forcé de tuer ses camarades pendant qu’ils nous font un salut militaire est vraiment choquant et touchant.
Et cette fin ! Elle répond surtout à une grande question jusque-là jamais résolut sur Métal Gear premier du nom, c’est là que l’on voit le génie de Kojima, d’autant plus que je ne m’attendais vraiment pas à ça.
Trop invraisemblable comme idée, et pourtant ils l’ont fait !
Le seul point faible est la partie 2 du jeu, faite principalement de missions en mode extrême déjà faites dans la partie 1, c’est dommage car elles auraient plus eu leur place dans les missions secondaires puisqu’elles ne sont pas obligatoires pour avancer. J’aurais d’ailleurs préféré une partie 2 faites d’un seul trait comme les précédents MGS (avec à la limite une unique coupure pour s’occuper un peu de la Mother Base), ce qui aurait été bien plus adapté à cette courte partie 2.
Ce qui est sûr c’est que ce Metal Gear Solid V : The Phantom Pain ne m’aura pas déçu, par le fait qu’il est parfaite transition entre Peace Walker / Ground Zeroes et Metal Gear.